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Léo Schnug

Léo Schnug

Léo Schnug est un artiste peintre et illustrateur français d'origine allemande qui fut membre du cercle de Saint-Léonard. Il est né le 17 février 1878 à Strasbourg dans l'Empire allemand et mort le 15 décembre 1933 à l’hôpital psychiatrique de Stephansfeld, à Brumath, Bas-Rhin.

Léo Schnug est né le 17 février 1878 à Strasbourg.

Léo Schnug passe sa jeunesse à Lampertheim dans le village de sa mère, Marguerite Lobstein. Son père, Maximilien Schnug, greffier de justice d’origine allemande, est interné prématurément pour maladie mentale.

Le jeune Léo Schnug dont la sœur vient de mourir à l’âge de six ans, se retrouve seul aux soins de sa mère. C’est un enfant turbulent et indiscipliné qui fugue souvent et se débarrasse volontiers dans l’Ill de ses livres et cahiers.

La situation familiale est difficile et pour survivre, sa mère loue des chambres dans sa maison du 7 rue Graumann, au centre de Strasbourg, à des artistes du Théâtre Municipal. Par leur biais, Léo Schnug a accès aux costumes de l’Opéra dont les collections seront une source d’inspiration.

Après quelques années sur les bancs de l’École des arts décoratifs de Strasbourg, Léo Schnug illustre rapidement des ouvrages pour Gerlach & Schenk, éditeurs à Vienne. Il n’a que 17 ans.

Il poursuit sa formation à l’Académie des beaux-arts de Munich (1895-1900) où il suit les cours de Nicholaos Gysis (1842-1901), un peintre d’origine grecque. À cette période il se lie d'amitié avec Henri Loux, Alfred Pellon et Emile Schneider.

Léo Schnug adhère au Kunschthafe – littéralement Marmite des Arts – du Cercle de Saint-Léonard, qui réunit, à l’occasion d’agapes mémorables autour du producteur de foie gras Auguste Michel et du marqueteur d’art Charles Spindler, les artistes alsaciens Paul Braunagel, Auguste Cammissar, Benoît Hartmann, Léon Hornecker, Anselme Laugel, Henri Loux, Alfred Marzolff, Georges Ritleng, Joseph Sattler, Lothar von Seebach, Émile Schneider, et Gustave Stoskopf. Il s’installe à Strasbourg où il expose ses premières œuvres à la Galerie d’art alsacienne. Fin spécialiste des costumes militaires, il dessine des lansquenets, des saints Georges terrassant des dragons, des centurions romains d'Argentoratum, il traduit un monde médiéval fantastique.

Sa période la plus féconde dure jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Léo Schnug réalise de nombreux dessins et allégories pour Ex-libris, des affiches, des gouaches, eaux-fortes, menus, cartes de vœux et faire-part, s’intéressant particulièrement aux personnages historiques.

Ses œuvres portent l’empreinte du Jugendstil par ses réminiscences du Moyen Âge et témoignent de sa mélancolie, de son angoisse et peut-être des prémices de sa maladie mentale.

À la déclaration de guerre, l’artiste est enrôlé comme sous-officier dans l’armée allemande.

Ses excès de boissons le feront interner à plusieurs reprises. Il est assez rapidement jugé inapte puis réformé. Seule la défense de Guillaume II, qui l’avait décoré en 1912 pour ses réalisations au Haut-Kœnigsbourg, lui évite les pires sanctions.

Dans les winstubs alsaciennes, il paie ses additions par de petits dessins réalisés sur le coin d’une table.

Son état de santé, aggravé par ses abus d’alcool, se détériore. Entre 1918 et 1919, Léo Schnug, fait un premier séjour volontaire à l’hôpital psychiatrique de Stephansfeld pour une cure de désintoxication alcoolique, hôpital dans lequel séjourne déjà son père qui y décédera en 1919.

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