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Piero di Cosimo

Piero di Cosimo (Piero di Lorenzo)

Piero di Cosimo né Pietro di Lorenzo di Chimenti parfois appelé Piero di Lorenzo (Florence, 2 janvier 1462 - 12 avril 1522) est un peintre italien de l'école florentine.

Ses œuvres furent attribuées anonymement au Maestro della Natività di Castello jusqu'en 1995, reconnu alors par l'historienne de l'art Chiara Lachi.

Il est fils de l’outilleur Lorenzo di Piero d’Antonio, mais adopte le nom de l’artiste Cosimo Rosselli dans l’atelier duquel il travaille comme apprenti ou aide dès 1480. Piero di Cosimo accompagna à Rome Cosimo Rosselli en 1481, pour l'aider à terminer la fresque qu'il avait commencée à la Chapelle Sixtine. Il s'installe à son compte à la fin des années 1480.
Alors qu'il travaillait à la cour des Médicis, Julien de Médicis lui a commandé un portrait posthume de sa maîtresse, Simonetta Vespucci, morte de tuberculose en 1476. Il l'a réalisé entre 1485 et 1490. C'est un des premiers exemples de portrait allégorique.

Son œuvre explore la peinture religieuse, les portraits et les tableaux mythologiques. Elle fut marquée par la peinture flamande, par celle de Pollaiuolo, de Signorelli et Léonard de Vinci. Il avait en commun avec Léonard le goût d'observer les taches des vieilles murailles, la forme des nuages et d'en tirer comme par hallucination provoquée « des inventions merveilleuses ». Comme lui, il peint des paysages panoramiques comme toile de fond à ses sujets. Beaucoup de ses peintures jouent sur un dualisme entre naïveté charmante et érotisme trouble qui apparaît très « moderne ». Certaines paraissent bien constituer une suite avec le thème de « l'Humanité primitive » et une proximité avec Hésiode et Lucrèce. Selon Vasari, Philippe Strozzi le Jeune lui commanda Persée délivrant Andromède, exécuté vers 1515 qui fait vraisemblablement allusion au retour des Médicis à Florence en 1512.
Parmi ses élèves, on retrouve Fra Bartolomeo, Jacopo Pontormo et (selon Vasari) Andrea del Sarto. Giorgio Vasari dans Le Vite décrit aussi les excentricités de l’artiste, qui ont inspiré George Eliot pour son roman Romola (1863), ainsi que l’idéal romantique de l’artiste comme bohème. Il aurait vécu une vie recluse, survivant à un régime d'œufs durs qu'il cuit par lots de cinquante. À la fin de sa vie, il souffrait d'une paralysie partielle et était incapable de travailler.

Vasari donne 1521 comme date de sa mort, mais cela a été démenti ensuite par les recherches de Louis Alexander Waldman (l'année florentine se terminant les 24 mars à l'époque). Il précise également qu'il serait mort de la peste.

Dans la Chapelle Sixtine :

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Piero di Cosimo Œuvres
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