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La Vierge à l'Arbre Sec

Petrus Christus

La Vierge à l'Arbre Sec

Petrus Christus
  • Date: c.1450
  • Style: Renaissance nordique
  • Genre: peinture religieuse
  • Media: oil, panel
  • Dimensions: 12,3 x 17,4 cm
  • Commande Petrus Christus Reproduction peinture à l'huile
    Reproduction
    de commande

La Vierge à l'arbre sec ou Madone à l'arbre sec est un tableau du peintre primitif flamand Petrus Christus. Huile sur panneau de 17,4 cm × 12,4 cm, il est réalisé après 1462. Retrouvé au début du XXe siècle dans une collection belge, il a été attribuée à Petrus Christus par Grete Ring en 1919. Il est actuellement exposé au Musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid.

Né vers 1410, Petrus Christus devient citoyen de la ville de Bruges à partir de 1444 jusqu'à sa mort vers 1473. Il s'inscrit dans l'héritage direct des grands peintres qui ont fondé la puissance et la cohérence de la peinture flamande au XVe siècle, Jan van Eyck et Rogier van der Weyden notamment. Simplifiant leur langage plastique et iconographique, il joue un rôle particulier que la postérité a souvent sous-estimé. Il propose une vision plus personnelle de la peinture qui en appelle à l'expérience individuelle. Il ouvre ainsi dans le champ de l'image, une veine de méditation et de recueillement. Reconnu en son temps, il peint sur commande, des portraits, des retables d'autel et des images de dévotion pour des particuliers.

Petrus Christus et son épouse intègrent, en 1462, la Confrérie Notre-Dame de l'Arbre Sec (en flamand : Onze Lieve Vrouw van de Droge Boom ; littéralement « Fraternité de la Madone de l'Arbre Sec »), une société religieuse basée à Bruges, engagée dans la charité et consacrée à l'Immaculée Conception de la Vierge. Cette société est née en 1396 et a rassemblé l'aristocratie et le clergé. Les ducs de Bourgogne en étaient les membres d'honneur. Elle possédait à Bruges une chapelle dans une église franciscaine des Frères minorités ou mineurs, détruite en 1578 pendant les guerres de religion. Cette œuvre était très probablement un tableau d'autel familial d'un membre de cette Fraternité.

Selon une légende, la Vierge Marie et l'Enfant Jésus seraient apparus à Philippe le Bon, sur le tronc d'un arbre sec, avant une bataille contre les Français. Il aurait alors prié pour la victoire devant cette apparition qui lui était ainsi accordée. La Fraternité aurait été instituée en remerciement et pour la commémoration de cette victoire.

Une autre source possible a été mentionnée : un texte de 1330, intitulé Le Pèlerinage de l'âme du moine et poète français Guillaume de Digulleville (1295 - après 1358) où la même idée est exprimée métaphoriquement, et dont Petrus Christus peut avoir eu connaissance.

Sur un fond noir, en pleine lumière, une Vierge à l'Enfant apparaît, sertie de branches qui ont perdu toute sève. Dans son manteau rouge relevé d'une doublure verte, elle resplendit. L'enfant semble se tenir tout seul, en apesanteur dans des bras qui ne le contiennent pas, qui l'effleurent tout juste. Il est déjà séparé, aucun cordon ne le rattache à Marie. La main de la Vierge ne touche pas le pied de l'enfant. Le geste est arrêté comme si Petrus Christus, de façon délibérée, avait voulu en interrompre le rythme.

La Vierge, avec son front altier des Vierges flamandes, son visage juvénile, n'est guère représentée en tant que figure maternelle, ce qui se décide là semble lui échapper. Tout se joue ailleurs.

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