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Norval Morrisseau

Copper Thunderbird

Jean-Baptiste Henry Norman Morrisseau, aussi appelé Copper Thunderbird, né le 14 mars 1932, à Beardmore, dans le nord-ouest de la province d'Ontario (Canada), et mort le 4 décembre 2007, à Toronto, dans la province d'Ontario (Canada), à l'âge de 75 ans, est un artiste amérindien canadien.

D'origine anishinaabe, Norval Morrisseau naît, dans une famille de chasseurs et de trappeurs, le 14 mars 1932, dans la réserve ojibway de Sand Point (maintenant Bingwi Neyaashi Anishinaabek First Nation), près de Beardmore, en Ontario. Certaines sources indiquent qu'il a affirmé être né à Fort William, maintenant partie de Thunder Bay, en Ontario, à la même date, le 14 mars, mais en 1931. Son père est un métis et sa mère une ojibway.

Conformément à la tradition des ojibways (anishinaabe), comme il est le fils aîné, il est élevé par ses grands-parents maternels. Son grand-père, Moïse Potan Nanakonagos, un chaman de la société Midewiwin, lui enseigne les traditions et les légendes de son peuple. Sa grand-mère, Grace Thérèse Potan Nanakonagos, est une fervente catholique et elle lui enseigne les principes de la chrétienté. Le contraste entre ces deux traditions religieuses est un facteur important dans son développement intellectuel et artistique.

À l'âge de six ans, il est envoyé dans un pensionnat catholique, où les élèves sont éduqués dans la tradition européenne, la culture autochtone réprimée et l'utilisation de la langue maternelle interdite. Au bout de deux ans, il rentre chez lui et commence à fréquenter une école communautaire locale, l'Indian Residential School de Fort William, où il passe également deux ans.

À l'âge de 19 ans, il tombe gravement malade de la tuberculose. Il séjourne au sanatorium de Fort William . Il est emmené chez un médecin, mais sa santé continue de se dégrader. Il a alors une vision du manitou, qui lui assure sa protection. Craignant pour sa vie, sa mère appelle une femme médecin, qui effectue une cérémonie de changement de nom : elle lui donne le nouveau nom d'Oiseau-Tonnerre de Cuivre (Copper Thunderbird). Selon la tradition anishinaabe, donner un nom puissant à une personne mourante peut lui apporter une nouvelle énergie et sauver sa vie. Morrisseau se rétablit après la cérémonie et, dès lors, il signe toujours ses œuvres de son nouveau nom.

Morriseau commence sa carrière artistique en 1959, alors qu'il travaille comme employé dans une compagnie minière. L'anthropologue Selwyn Dewdney rencontre l'artiste à l'initiative de l'officer de police Robert Sheppard, un des premiers à soutenir Morrisseau. Dewdney est très intéressé par la connaissance profonde qu'a Morrisseau de la culture et des mythes autochtones. Il fait alors connaître son art à un large public. C'est Jack Pollock (1930-1992), un marchand d'art de Toronto, qui organise les premières expositions de Morrisseau, dans les années 1960. Tous deux se sont rencontrés en 1962, alors que Pollock enseigne à un atelier de peinture, à Beardmore. Frappé par la découverte de l'art de Morrisseau, il l'expose immédiatement dans sa galerie de Toronto. Morrisseau est le premier autochtone exposé dans une galerie d'art contemporain. Une des premières commandes de Morrisseau est une grande fresque murale dans le Pavillon des Indiens du Canada à l'exposition universelle de Montréal, Expo 67, une œuvre révolutionnaire exprimant le mécontentement des Premières nations du Canada en ce qui concerne leur situation sociale et politique.

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