{{selectedLanguage.Name}}
Se connecter Déconnexion
×

Lucio Fontana

Lucio Fontana

Lucio Fontana, né le 19 février 1899 à Rosario, province de Santa Fe, Argentine et mort le 7 septembre 1968 à Comabbio, près de Varèse en Italie, est un sculpteur et peintre italien d'origine argentine, fondateur du mouvement spatialiste associé à l'art informel.

Le nom des œuvres sont écrits en italien comme "Concetto spaziale, Attesa" qui veut dire "Concept spatial, Attente".

Son père, Luigi, est italien et sa mère, Lucia Bottino, Argentine d'origine italienne, est une actrice de théâtre. Sa petite enfance se passe en Italie avant son retour en Argentine en 1905 où il travaille comme sculpteur.

En 1927 il retourne en Italie où il étudie la sculpture avec Adolfo Wildt et présente sa première exposition en 1930, organisée par la galerie milanaise Il Milione. Durant les années suivantes, il voyage en Italie et en France, en travaillant avec des peintres expressionnistes et abstraits. En 1935, il rejoint l'association Abstraction-Création à Paris et réalise de 1936 à 1949 des sculptures expressionnistes en céramique et bronze (Scultura spaziale (47-SC.1):, bronze, 1947, MNAM, Paris).

En 1940, il rentre à Buenos Aires et enseigne la sculpture à l'école des Beaux-Arts avant de mettre sur pied, avec ses collègues Jorge Romero Brest et Jorge Larco, une école privée, l'Académie d'Altamira. C'est là qu'en 1946 il élabore, en compagnie de quelques jeunes artistes et intellectuels, le « Manifesto blanco » (le Manifeste blanc), qui sera considéré comme le premier manifeste du Mouvement spatialiste et qui influencera de nombreux artistes abstraits. Y sont d'ores et déjà énoncées les règles d'un art à naître, articulées autour des concepts de temps et d'espace. Il s'agit, annonce-t-il, de tourner le dos à « l'usage des formes connues de l'art » pour privilégier, au contraire, « le développement d'un art fondé sur l'unité du temps et de l'espace ».

En 1947, Lucio Fontana revient à Milan où un petit groupe se réunit bientôt autour de ses idées et propositions. Il répond à des commandes d'églises (chemins de croix en terre cuite, etc.) et y reprend son projet pour en faire un « manifeste technique ». Deux autres manifestes concourent à définir le mouvement. Le premier, Spatialistes I (1947), est rédigé par le peintre Beniamino Joppolo et prolongé, en 1948, par Spatialistes II, du critique Antonino Tullier. Puis il fait paraître en 1951 un Manifeste de l'art spatial sous le titre de Nous continuons l'évolution des moyens dans l'art, chargé de compléter la Proposition d'un règlement du mouvement spatial publié l'année précédente. Il n'y aura plus qu'à y ajouter, en 1952, le Manifeste du mouvement spatial pour la télévision pour constituer une trilogie théorique du spatialisme.

Dès 1949, Lucio Fontana avait commencé à peindre des surfaces monochromes et à les « maltraiter » en faisant des trous ou des incisions dans la toile (Concetto spaziale (50-B.1), 1950, MNAM, Paris), suivis des « Buchi » et « Tagli ». Pour Fontana, « la toile n'est pas ou plus un support mais une illusion. » La surface d'une toile ne doit plus seulement exister pour le regard de l'observateur qui s'abîme en elle, mais, au contraire, s'ouvrir largement aux hasards de son environnement non pictural.

Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →


Plus ...
Lucio Fontana Œuvres
Voir toutes 22 œuvres d'art