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Virginal

Jan Miense Molenaer

Virginal

Jan Miense Molenaer
  • Date: 1640
  • Style: Baroque
  • Genre: scène de genre
  • Media: oil, panel
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Le virginal est un instrument de musique de la famille des instruments à clavier et à cordes pincées qui comprend également, entre autres, le clavecin et l'épinette. Dans tous ces instruments, le pincement des cordes est assuré par un ou plusieurs rangs de sautereaux reposant sur l'extrémité arrière (cachée) des touches.

Contrairement au clavecin, où les cordes sont disposées perpendiculairement au(x) clavier(s), celles du virginal le sont de façon à peu près parallèle, ou avec un angle très faible. L'instrument est donc de forme oblongue - rectangulaire ou polygonale - allongée dans le sens du clavier.

Présent pendant la Renaissance et le début du baroque dans tous les pays européens, le virginal était le plus répandu en Italie, en Flandre et en Angleterre. Le virginal à l'octave, sonnant une octave plus haut et de dimensions plus réduites, était commun plus particulièrement en Allemagne et en Italie où il portait le nom d'ottavino.

Jusqu'au milieu du XVIIe siècle, la distinction entre épinette et virginal reste assez imprécise et sujette à des variations locales, qu'obscurcissent encore les traditions des différents pays où ces instruments sont fabriqués ou utilisés. En France, le mot « épinette » est employé indistinctement pour tout instrument de la famille du clavecin. En Angleterre, il en est de même pour le mot « virginal » - on y parle aussi de « virginals » ou de « pair of virginals ». En Italie, on utilise préférentiellement le mot « épinette » (spinetta), que l'on n'attribue pas au clavecin (nommé, quant à lui, cembalo, clavicembalo ou gravicembalo) ... Pour certains auteurs, la distinction se fait selon que les deux chevalets reposent, ou non, sur la table d'harmonie ; pour d'autres, selon que les cordes graves sont, ou non, proches du clavier.

Aujourd'hui, le mot « virginal » reste attribué à des instruments (d'époque ou copies d'ancien) à caractère plutôt archaïque et généralement de forme rectangulaire - mais qui peuvent aussi être de forme polygonale - et de facture italienne, flamande ou anglaise, dédiés à l'interprétation de la musique des XVIe et XVIIe siècles.

Ici, à droite de ce texte, figure un exemple d'un virginal italien polygonal reconstruit par le facteur allemand Neupert (Bamberg) sur le modèle d'un virginal vénitien de Benedetto Floriani (dates probables: 1567-1572). Consulter l'image à droite. Bois: cyprès, cèdre. Cet instrument est un exemple typique de la belle facture italienne de la fin de la Renaissance en Italie.

Quant au nom d'épinette, il est aujourd'hui plutôt réservé à une autre forme d'instrument (épinette courbe) apparue au cours du XVIIe siècle et peut-être inventée par un facteur d'origine italienne mais à la carrière internationale, Girolamo Zenti, qui travailla en Italie, en Suède, en Angleterre et en France.

Vers 1460, Paulirinus de Prague est le premier à citer le virginal (instrument de forme rectangulaire comme le clavicorde et de sonorité identique au clavecin) ; il en donne une description ainsi qu'une appréciation — plus élogieuse que précise — du son qu'il émet ; quant au nom lui-même, il en fournit l'explication suivante : « virginale dictum quod uti virgo dulcorat mitibus et suavissimis vocibus » (« On l'appelle virginal car, tout comme une vierge, il charme par des sons doux et très suaves »). L'iconographie de cette époque et du siècle suivant montre de fait, la plupart du temps, des femmes et des jeunes filles au clavier, plutôt que des hommes.

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