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Jacques Hérold

Herold Blumer

En 1929, il fréquente la Libre Académie Vlădescu et entre dans un bureau d’architecte. Il découvre les revues d’avant-garde 75 HP et Unu [Un] à laquelle il participe. Il se lie d’amitié avec Claude Sernet. La réalisation d'affiches début 1930 lui permet de payer son voyage à Paris. Une grande partie du voyage se fait en bateau en remontant le Danube.

Il arrive à Paris en juin 1930. En 1931, il rencontre Arthur Adamov, Benjamin Fondane, Victor Brauner né comme lui à Piatra Neamț qui lui conseille d’adopter le prénom de Jacques, qu’il écrira Jack jusqu’au début des années 1940.

Il devient pour quelques mois l’assistant du sculpteur Constantin Brancusi. Il peint cette année 1931 Le Grand Silence et Gulf Stream.

En 1933, il est soutenu par son oncle maternel Léon Veintraub. Ses liens d'amitié avec Victor Brauner se renforcent et il se lie également d’amitié avec Yves Tanguy et rencontre André Breton. Il réalise un premier cadavre exquis avec Brauner, Tanguy et Breton. Il fréquente alors le groupe surréaliste et commence à peindre à cette période des êtres totalement ou partiellement écorchés, voulant, par l’arrachement de la peau, mieux traduire leurs mouvements. Dès 1934, sous l’influence du texte d’André Breton, « La beauté sera convulsive », paru dans le numéro 5 de la revue Minotaure, il entame une réflexion sur le cristal, la cristallisation, tout en continuant à peindre des êtres écorchés, s’attachant à la représentation en mouvement des objets, des personnages et de l’atmosphère environnante, procédant, comme il le dit, « à un écorchage systématique, non seulement des personnages, mais encore des objets, du paysage, de l’atmosphère, jusqu’à arracher la peau du ciel » : La Rencontre, L’Abreuvoir, Crystal amoureux.

Le 11 janvier 1936, il épouse Violette Boglio. Il loue un atelier 10, rue Rosenwald à Paris et commence à peindre des insectes et animaux hybrides, en particulier Lumen. En 1937, il peint L’Autogène et Le Germe de la nuit. Il se lie d’amitié avec Oscar Dominguez, Raoul Ubac, Robert Rius, Sylvain Itkine.

En 1938, il fréquente Chaïm Soutine, Henry Miller, Léo Malet, Gilbert Lely, Gaston Ferdière, Henri Ey, Jacques Lacan. Il expose Arsenic, un très grand autoportrait, au Salon des surindépendants. Il peint Je t’raime. Cette peinture sera exposée en mars-avril 1939 à l’exposition « Le rêve dans l’art et la littérature » organisée par Frédéric Delanglade à la Galerie contemporaine à Paris. Cette année 1939, André Breton visite son atelier et il est admiratif devant la peinture titrée Les Têtes.

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Jacques Hérold, pseudonyme de Herold Blumer est un peintre, sculpteur, illustrateur lié au mouvement surréaliste, né à Piatra Neamț (dans le județ de Neamț, dans la province de Moldavie en Roumanie) le 10 octobre 1910 et mort à Paris le 11 janvier 1987.


Jacques Hérold, de famille juive, passe son enfance à Piatra Neamț de 1910 à 1912, puis à Galați de 1913 à 1914, Mărășești en 1915 - 1916, Fălticeni de 1917 à 1923, Bucarest à partir de 1923. De 1923 à 1927, il suit, parallèlement à ses études, des cours de dessin dans une académie.


En octobre 1927, il est admis à l’École des beaux-arts de Bucarest et suit les cours de Ion Theodorescu-Sion.


En 1929, il fréquente la Libre Académie Vlădescu et entre dans un bureau d’architecte. Il découvre les revues d’avant-garde 75 HP et Unu [Un] à laquelle il participe. Il se lie d’amitié avec Claude Sernet. La réalisation d'affiches début 1930 lui permet de payer son voyage à Paris. Une grande partie du voyage se fait en bateau en remontant le Danube.


Il arrive à Paris en juin 1930. En 1931, il rencontre Arthur Adamov, Benjamin Fondane, Victor Brauner né comme lui à Piatra Neamț qui lui conseille d’adopter le prénom de Jacques, qu’il écrira Jack jusqu’au début des années 1940.


Il devient pour quelques mois l’assistant du sculpteur Constantin Brancusi. Il peint cette année 1931 Le Grand Silence et Gulf Stream.


En 1933, il est soutenu par son oncle maternel Léon Veintraub. Ses liens d'amitié avec Victor Brauner se renforcent et il se lie également d’amitié avec Yves Tanguy et rencontre André Breton. Il réalise un premier cadavre exquis avec Brauner, Tanguy et Breton. Il fréquente alors le groupe surréaliste et commence à peindre à cette période des êtres totalement ou partiellement écorchés, voulant, par l’arrachement de la peau, mieux traduire leurs mouvements. Dès 1934, sous l’influence du texte d’André Breton, « La beauté sera convulsive », paru dans le numéro 5 de la revue Minotaure, il entame une réflexion sur le cristal, la cristallisation, tout en continuant à peindre des êtres écorchés, s’attachant à la représentation en mouvement des objets, des personnages et de l’atmosphère environnante, procédant, comme il le dit, « à un écorchage systématique, non seulement des personnages, mais encore des objets, du paysage, de l’atmosphère, jusqu’à arracher la peau du ciel » : La Rencontre, L’Abreuvoir, Crystal amoureux.


Le 11 janvier 1936, il épouse Violette Boglio. Il loue un atelier 10, rue Rosenwald à Paris et commence à peindre des insectes et animaux hybrides, en particulier Lumen. En 1937, il peint L’Autogène et Le Germe de la nuit. Il se lie d’amitié avec Oscar Dominguez, Raoul Ubac, Robert Rius, Sylvain Itkine.


En 1938, il fréquente Chaïm Soutine, Henry Miller, Léo Malet, Gilbert Lely, Gaston Ferdière, Henri Ey, Jacques Lacan. Il expose Arsenic, un très grand autoportrait, au Salon des surindépendants. Il peint Je t’raime. Cette peinture sera exposée en mars-avril 1939 à l’exposition « Le rêve dans l’art et la littérature » organisée par Frédéric Delanglade à la Galerie contemporaine à Paris. Cette année 1939, André Breton visite son atelier et il est admiratif devant la peinture titrée Les Têtes.

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