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El Greco

Δομήνικος Θεοτοκόπουλος (Doménikos Theotokópoulos)

El Greco

Δομήνικος Θεοτοκόπουλος (Doménikos Theotokópoulos)

Domínikos Theotokópoulos, dit Le Greco, est un peintre, sculpteur et architecte, né en 1541 à Candie, en Crète, alors une possession de la République de Venise, et mort le 7 avril 1614, à Tolède.

Il est considéré comme le peintre fondateur de l’École espagnole du XVIe siècle. Son œuvre picturale, synthèse du maniérisme renaissant et de l'art byzantin, est caractérisée par des formes allongées et des couleurs vives. S'il fut célébré de son vivant, il a été oublié pendant plus d'un siècle. Redécouvert au milieu du XIXe siècle par les romantiques français en particulier, sa peinture extravagante a suscité des commentaires innombrables, souvent en contradiction avec les faits historiques avérés. Sa singularité a influencé de nombreux artistes au XXe siècle, entre autres Picasso et Jackson Pollock.

Il semble qu'El Greco ait été formé dans sa ville natale puisqu'il y est reçu maître-peintre en 1566. Il porte alors le nom grec de Menegos, dont la traduction latine est Dominico. Il est alors peintre d'icônes dans la tradition byzantine orthodoxe, aidé par son frère Manuso, de dix ans son aîné. On possède de lui différentes icônes.

El Greco séjourne de 1568 à 1570 à Venise, où il est identifié comme « disciple » du Titien, bien qu'El Greco n'utilise pas la même technique. Il y est aussi influencé par le Tintoret et Bassano. Il vit à la marge de la communauté grecque de Venise et il collabora alors avec le géographe crétois Georgios Suderos Kalopados à qui il envoya en 1568, des dessins cartographiques de Crète.

Après un voyage à Parme, il voit l'œuvre du Corrège et du Parmesan, il arrive à Rome où il se met au service du cardinal Alexandre Farnèse en 1570. C'est ainsi qu'il se lia à Fulvio Orsini, bibliothécaire du cardinal, qui devint son protecteur et qui acquit plusieurs de ses œuvres pour ses collections, dont une Vue du mont Sinaï et le Portrait de Giulio Clovio. Ce dernier, miniaturiste d'origine croate, auteur du livre d'heure du cardinal, devint son ami. De cette époque date le portrait de Charles de Guise qui organisa la protection des grecs orthodoxes après la Bataille de Lépante. Ce tableau, conservé à Zurich, fut longtemps attribué au Tintoret et a été attribué au Greco en 1978.

Le Greco quitta le palais Farnèse en 1572, sans que l'on en connaisse le motif concret. Selon Giulio Mancini dans ses Considérations sur la peinture, c'est la proposition d'El Greco de détruire et de repeindre les fresques de la Sixtine qui provoqua le courroux du cardinal et de sa cour. Selon certains, il aurait voulu en éliminer les nus "indécents. Si ce n'est pour cette raison, son opposition avec Michel-Ange est assez bien documentée et remonte à sa période romaine. On peut par exemple lire dans ses notes que Michel-Ange, n'a jamais su peindre ni les cheveux, ni imiter les carnations, par manque de coloris. On conserve cependant la lettre de demande d'explication du Greco au Cardinal Farnèse, lettre restée sans réponse.

Le 18 septembre 1572, il est inscrit à l'Académie Saint Luc de Rome comme peintre de miniatures, ce qui laisse perplexes les historiens de l'art. Il semble qu'il reste en Italie jusqu'en 1576 avec ses deux assistants, Lattanzio Bonastri da Lucignano et Francesco Preboste. Ce dernier l'accompagnera en Espagne.

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