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Charles Le Brun

Charles Le Brun, né le 24 février 1619 à Paris, où il est mort le 12 février 1690, est un artiste peintre et décorateur français, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et notamment de la galerie des Glaces.


Charles Le Brun est le troisième des cinq enfants de Nicolas Le Brun (1585-1648), maître sculpteur, et Julienne Le Bé (morte le 30 mai 1668) issue d'une famille de maîtres écrivains. Son frère aîné Nicolas II Le Brun, né en 1615, est un peintre de paysage, marié en 1642 avec Jeanne Humbelet. Sa sœur Marie est née en 1617. Ses cadets sont Étienne Le Brun, né en 1621, Madeleine Le Brun, née en 1623, et Gabriel Le Brun (1625-1660), lui aussi peintre et graveur, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, marié en 1653 avec Marie Boudan.
(Voir article détaillé : La Famille de Charles Le Brun)


Il commence par apprendre la sculpture auprès de son père. Il entre vers 1632 dans l'atelier du peintre François Perrier. Deux ans plus tard, il est remarqué par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. Il apprend son métier dans l'atelier de ce grand maître, où il a comme condisciples Pierre Mignard, André Le Nôtre et Eustache Le Sueur. Il quittera Simon Vouet pour Nicolas Poussin.


En 1642, déjà reconnu à Paris et grâce à l’aide financière du chancelier, Le Brun part pour l'Italie, faisant le voyage de Lyon à Rome en compagnie de Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques romains pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël ainsi que la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna, Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre.


Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l'année 1645 et rejoint Paris en mars 1646, après un court séjour à Lyon. De retour dans la capitale, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l'appui de Séguier.
Dès l'année suivante, il est nommé « Peintre et Valet de chambre du Roy ». Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May qu'ils offrent annuellement à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le Brun représente alors Le martyre de Saint André (conservé à Notre-Dame de Paris).


Cette même année, Le Brun épouse Suzanne Butay (1626-1699), fille du peintre Robert Butay (1586-1662), peintre, et de Marguerite Le Grin (vers 1595-1658), Il n'auront pas d'enfants.


Avec Philippe de Champaigne, il obtient de Mazarin la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. Mazarin l'en nomme secrétaire. Le succès de cette académie est mitigé : la corporation des peintres ne le suit pas. La politique centralisatrice du roi et de Colbert, soucieuse de lutter contre tous les pouvoirs susceptibles de lui échapper, parmi lesquels, la Guilde de Saint-Luc, ne pouvait que s'en satisfaire.
L'Académie n'en fournit pas moins théories et pratiques. Durant cette période, Le Brun réalise de grandes peintures, notamment sa célèbre Apothéose d'Hercule. Nicolas Fouquet, riche surintendant des finances du roi, lui demande de travailler à la décoration de son château de Vaux-le-Vicomte, qu'il réalisera entre 1656 et 1661. Le décor somptueux qu'il exécute, unique en son genre en France à l'époque, marque sa consécration.

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