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Benjamin-Constant

Jean-Joseph Benjamin-Constant

Jean-Joseph Constant dit Benjamin-Constant, né le 10 juin 1845 à Paris et mort le 26 mai 1902, dans le 17e arrondissement de Paris est un peintre et graveur français. Il fut l'un des portraitistes favoris de la haute société britannique à la fin du XIXe siècle.


Il est le fils de Joseph-Jean-Baptiste Constant, géographe, et de Catherine Pichot-Duclos.


À la mort de sa mère en 1847, Benjamin-Constant est recueilli par ses tantes qui vivent à Toulouse.


Il étudie à partir de 1860 à l'École des beaux-arts de Toulouse, où il est élève de Jules Garipuy, avant d'entrer à l'École des beaux-arts de Paris en 1866. Il y est l'élève d'Alexandre Cabanel, auquel il succède comme enseignant à cette même école. Sa première manière, orientaliste, est influencée par Eugène Delacroix et par son séjour en 1870 à Tanger au Maroc en compagnie des peintres Georges Clairin et Henri Regnault. La même année, il revient en France et participe à la guerre franco-prussienne.


Il épouse Delphine Badié le 18 mars 1871 à Paris 6e.


De 1871 à 1873, il visite l'Espagne et retourne au Maroc où il s'installe à Tanger. Jusqu'en 1889, il expose au Salon de Paris des toiles d'inspiration orientaliste qui remportent un vif succès. De plus en plus connu, il épouse le 8 novembre 1875 à Paris 8e Catherine-Jeanne Arago fille d'Emmanuel Arago dont il aura deux fils.


Il se tourne ensuite vers le portrait et la décoration, souvent monumentale. Dans ce dernier domaine, on lui doit notamment, le mur de la salle des illustres du Capitole de Toulouse, les plafonds de l'Hôtel de ville de Paris et du Théâtre national de l'Opéra-Comique, ainsi que plusieurs peintures murales de la Sorbonne à Paris. En 1888, il voyage aux États-Unis et à Montréal. Il succède à Gustave Boulanger comme enseignant à l'Académie Julian où il enseigne entre autres à Paul Peel, et Louis Valtat. L'année suivante, il reçoit la médaille d'or de l'Exposition universelle de Paris.


Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1893 et est président d'honneur de l'exposition inaugurale de la Société des peintres orientalistes avec Jean-Léon Gérôme. En 1896, il obtient la médaille d'or au Salon de Paris pour son œuvre Portrait de mon fils André. Il est fréquemment sollicité pour des portraits, notamment ceux de la reine Victoria et du pape Léon XIII.


Il avait un atelier au no 15 impasse Hélène, et au no 37 rue Pigalle à Paris à partir de 1896.


Il meurt en 1902 à Paris, où il est inhumé au cimetière de Montmartre (23e division).


 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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