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Ming Smith

Ming Smith, née en 1950 à Détroit, est une photographe afro-américaine.


En 1975, elle est la première femme photographe africaine-américaine dont le travail a été acquis par le Museum of Modern Art de New York.


Originaire du Michigan, Ming Smith grandit à Columbus, dans l'Ohio. Diplômée de l'Université Howard, elle déménage à New York où elle travaille comme modéliste.


Pendant son séjour à New York, elle rencontre le photographe Anthony Barboza, qui l'initie à la photographie.


Son mariage avec le saxophoniste et clarinettiste de jazz américain David Murray l'a conduit sur les routes du monde.


Quelques-unes de ses premières images sont réalisées à Paris, Mexico et Dakar.


L'approche photographique de Ming Smith inclut des techniques à huis clos telles que les variations de la mise au point, des techniques de chambre noire comme la double exposition, des techniques de collage et de la peinture sur impressions. Son travail est moins engagé avec la documentation des événements qu'avec l'expression de l'expérience. Les œuvres de l'artiste sont décrites comme surréaliste et éthérée. L'accent est plutôt mis sur la création d'effets atmosphériques semi-abstraits, d'humeur méditative et transcendantale.


L'artiste aime concevoir des images compliquées et élaborées dans les processus de développement et de post-impression, de sorte que plusieurs de ses images portent des dates doubles. Elle expérimente la teinture à la main dans My Father’s Tears, San Miguel de Allende, Mexico (1977/1979). Dès le début, elle orne ses impressions avec des applications de peinture à l'huile. En 2002, une série marquant les funérailles du musicien américain Lionel Hampton à l'église Riverside de Morningside Heights est recouvert d'une peinture de roses rouges à feuilles vertes.


Ming Smith immortalise de nombreuses personnalités culturelles afro-américaines au cours de sa carrière, y compris James Baldwin, Alvin Ailey, Nina Simone et un large éventail de musiciens de jazz. Ces images ne jouent cependant qu'un rôle oblique dans un spectacle qui est, en fait, un long autoportrait de l'artiste assemblé à partir de plus de trois décennies de travail. En 1973, elle présente dans le premier volume du Black Photographers Annual, une publication étroitement liée au Black Arts Movement, parcourant la fin des années 1960 au début des années 1970. Deux ans plus tard, la photographe devient le premier membre féminin du collectif de photographes Kamoinge basé à Harlem, sous la direction du photographe américain Roy DeCarava.


Peu de temps après, elle devient la première photographe Africaine-Américaine dont le travail intègre les collections du Metropolitan Museum of Modern Art (MOMA) à New York. Le travail de Ming Smith est également présent au Centre de recherche sur la culture noire de Schomburg et au Smithsonian Anacostia Museum & Centre for African American History and Culture à Washington.


L'artiste expose au Bellvue Hospital Centre à Morristown, dans le cadre du projet Arts in the Atrium. En 2008, elle contribue dans à l'exposition New York City : In Focus, dans le cadre de Creative Destinations 2008 Exhibition of African American Art.


En 2004, ses photographies sont publiées dans The Sweet Breath of Life : A Poetic Narrative of the African-American Family and Life, ouvrage de Ntozake Shange.

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