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Margaret MacDonald Mackintosh

Margaret Macdonald Mackintosh

Margaret MacDonald Mackintosh

Margaret Macdonald Mackintosh

Margaret MacDonald Mackintosh (née le 5 novembre 1864 à Tipton, près de Wolverhampton et morte le 10 janvier 1933 à Londres) est une artiste britannique, dont l'œuvre originale — que l'on peut rattacher au courant Art nouveau — permit de définir le Glasgow Style, qui connut un grand succès pendant la dernière décennie du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Elle a épousé en 1900 l'architecte et designer Charles Rennie Mackintosh.

Margaret Macdonald est née près de Wolverhampton où son père, ingénieur, dirigeait une mine de charbon. En 1890, la famille s'installa à Glasgow, et Margaret et sa sœur, Frances MacDonald, s'inscrivirent à la Glasgow School of Art (école d'arts appliqués) où elles s'initièrent à différentes disciplines, notamment le métal, la broderie et le textile.

Margaret travailla d'abord en collaboration avec sa sœur, puis plus tard avec son mari, l'architecte Charles Rennie Mackintosh. Ses œuvres les plus dynamiques sont de grands panneaux peints sur gesso qu'elle élaborait avec son mari, pour la décoration intérieure de salons de thé ou de résidences privées.

Avec son mari, sa sœur et son beau-frère, James Herbert MacNair, elle fut l'un des membres les plus influents du collectif informel connu sous le nom de The Four (Les Quatre) à l'intérieur de l'École de Glasgow (Glasgow School). Le groupe exposa à Liège pour la première fois en 1895, à Glasgow (exposition annuelle du Royal Glasgow Institute of the Fine Arts), à Londres (Arts & Crafts Society, en 1896) et à Vienne. Ces expositions contribuèrent à établir la réputation de Margaret et de son mari. Le style de l'École de Glasgow influença le mouvement Art nouveau viennois, le Sezessionsstil (en anglais, The Secession), lors de la célèbre exposition « Vienna Secession » en 1900. C'est à l'occasion de cette exposition qu'elle produisit une très forte impression sur les Sécessionistes autrichiens, Gustav Klimt et Josef Hoffmann.

Mais la réputation de Margaret Macdonald, de même que celle de sa sœur Frances, a eu à souffrir du discours patriarcal dominant dans la critique d'art à l'époque. Si elle n'occupe pas la place qui aurait dû être la sienne dans l'histoire de l'art, c'est que Margaret a été l'une des nombreuses « femmes marginalisées », dont l'œuvre est restée dans l'ombre de celle de leur compagnon. Elle fut pourtant reconnue en son temps par beaucoup de ses pairs, y compris par son mari lui-même, qui lui écrivit : « N'oublie pas que tu es pour la moitié sinon les trois quarts de toute mon œuvre[1]… » Il aurait de même déclaré : « Margaret a du génie, je n'ai que du talent. »

Parmi ses travaux les plus connus, on peut citer le panneau peint sur gesso, Oh ye, all ye that walk in Willowood (1902), qui faisait partie d'un ensemble décoratif conçu pour le salon de thé de luxe Willow Tearooms, et Opera of the Winds (Opéra des vents) (1903).

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