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Lee Ufan

이우환

Lee Ufan (coréen : 이우환, hanja : 李禹煥), ou Lee U-fan, est un artiste et critique d'art sud-coréen né le 24 juin 1936 à Haman-gun dans le sud de la péninsule Coréenne, alors possession de l'empire du Japon.

Lee U-fan est un artiste mondialement reconnu et honoré. Son travail est parfois considéré comme proche de Art Minimal, mais il n'a pas revendiqué cette proximité. Il est, aujourd'hui, à la fois artiste et académicien, honoré par le gouvernement du Japon pour avoir «contribué au développement de l'art contemporain au Japon». L'art de cet artiste, longtemps réalisé au Japon, est ancré dans une appréciation orientale de la nature des matériaux et aussi dans la phénoménologie européenne moderne. Sa participation aux premiers temps du mouvement artistique Mono-ha a été déterminante dès 1969.

Lee partage son temps entre Kamakura, au Japon et Paris.

Lee U-fan a étudié en Corée la poésie, la peinture et la calligraphie, notamment auprès de Hwang Kyun-Yong. Il est entré, en effet, au College of Fine Arts of Seoul National University en 1956. Lee étudie la pensée asiatique, y compris la philosophie de Laozi et de Zhuangzi. Il déménage au Japon en 1956 pour y étudier la philosophie. En 1958, il étudie la philosophie occidentale moderne à l'Université Nihon (Tokyo).

Parmi les philosophes qui ont influencé son art, on trouve Nietzsche, Rilke, Martin Heidegger et Maurice Merleau-Ponty.

En novembre 1968, il rencontre l'artiste Nobuo Sekine dont il partage les idées. Lee a reconnu la modernité des idées de Sekine et a admiré son travail, tandis que Sekine a trouvé dans Lee un théoricien pour soutenir sa pratique artistique et son point de vue sur l'art. En 1969 Lee Ufan devient critique d'art en remportant un concours de critique d'art sponsorisé par la revue d'art Bijutsu Shuppan-sha avec un article qui montre l'influence du philosophe Kitarō Nishida. L'article s'intitule « Des objets inanimés à l'existence vivante ». Lee devient alors le théoricien et le porte-parole du mouvement naissant du Mono-ha, actif de la fin des années 1960 jusqu'au milieu des années 1970. Ce mouvement met en scène les matériaux produits par le travail de l'homme sur les matières naturelles, sous forme d'objets d'une part, et les matières naturelles non modifiées d'autre part, au moyen de faits visuels touchant aux rapports intimes qui existent entre le naturel et l'artificiel.

Les textes de Lee Ufan ont donné un élan certain aux artistes coréens pratiquant le monochrome dans les années 70.

L'origine de Mono-ha peut être trouvée dans l'article de Lee « Sonzai to mu wo koete Sekine Nobuo ron (Au-delà de l'être et du néant - Une thèse sur Sekine Nobuo » (juin 1969). Une fois cet élan donné, Mono-ha se figea avec la participation des étudiants du sculpteur Saito Yoshishige, qui enseignait à l'université des beaux-arts Tama, à l'époque. Cette participation déterminante est documentée dans le livre [ba, so, toki] (場 相 時, lieu de la phase du temps) (printemps, 1970). Il a donc été le principal théoricien de Mono-ha (« l'école des choses ») au Japon à la fin des années 1960 et au début des années 1970, avec sa formation de philosophe. par sa pratique dans l' « Art coréen monotone » (Dansaekjo Yesool, 單 色調 藝術) [7], premier mouvement artistique de la Corée du XXe siècle à être promu au Japon, il préconise une méthodologie pour la désoccidentalisation et la démodernisation en théorie comme en pratique la pensée eurocentrique de la société japonaise d'après-guerre des années 1960.

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