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Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie

Ilia Répine

Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie

Ilia Répine
  • Titre original: Запорожцы пишут письмо турецкому султану
  • Date: 1889 - 1896; Russian Federation  
  • Style: Realism
  • Genre: peinture d'histoire
  • Media: oil, canvas
  • Dimensions: 358 x 203 cm
  • Commande Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie Reproduction peinture à l'huile
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Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie (russe : Запорожцы пишут письмо турецкому султану) est une peinture du peintre russe Ilia Répine.

L'œuvre de 2,03 × 3,58 m est commencée par Répine en 1880 et terminée seulement en 1891.

Le tableau est aujourd'hui conservé au musée Russe à Saint-Pétersbourg. Il en existe une deuxième version du tableau, qu'Ilia Répine commença avant la livraison du premier tableau, en 1889. Elle est conservée au musée d'art de Kharkov.

Des esquisses le sont à la galerie Tretriakov et au Musée national des beaux-arts de Biélorussie.

Il s'agit d'un tableau historique, montrant des Cosaques zaporogues rédigeant un courrier au sultan ottoman regorgeant d'insultes. Le peintre sait rendre le plaisir intense que les Cosaques éprouvent à imaginer de nouvelles grossièretés. Il suscite une sympathie irrésistible pour un peuple aguerri et épris de liberté, que Répine considère avec admiration et dont il indique dans une lettre adressée au critique Vladimir Stassov :

Les Cosaques occupent dans le milieu du XVIe siècle, une partie de l'Ukraine contemporaine, sur les rives Dniepr, à laquelle est donnée le nom de Zaporoguie. Ils y disposent d'une série d'établissements fortifiés, « gorodki » (городки) ou « setchi » (сечи)/« zaceki » (засеки) et de colonies rurales (« khoutora » ( хутора), « zimovniki » ( зимовники), au delà des rapides du fleuve, dans une zone échappant à toute autorité étatique, la Plaine sauvage (ru).

Il s'unissent par la suite et mettent en place une organisation militaire et politique, dont le centre est la Sitch zaporogue, à la fois camp fortifié et lieu de rassemblement des états-majors, l'organe central de gouvernement étant le Koche (ru).

Leur premier ataman est Dmytro Vychnevetsky. Il crée la première sitch dans l'île de Khortytsia sur le Dniepr. Les Zaporogues combattent les invasions tatares, puis alternativement la Pologne, la Russie et l'Empire ottoman. Conduits par Bohdan Khmelnytsky, qui devient leur hetman en 1648, ils participent avec les tatars de Crimée au soulèvement de Khmelnytsky, violente révolte paysanne, religieuse, sociale et nationale contre la noblesse polonaise qui fait vaciller la République des Deux Nations.

Ils acceptent la domination russe en 1654 et concluent avec elle le traité de Pereïaslav, qui entérine l'établissement de l'Hetmanat cosaque sur l'Ukraine de la rive gauche, mais enclenche la russification.

L'écrivain Nicolas Gogol, attaché au passé historique de l’Ukraine contribue dans la première moitié du XIXe siècle par ses écrits à faire une place à ce passé dans la culture russe.

Il publie en 1843 un roman historique, Tarass Boulba («Тара́с Бу́льба»), dont première version est parue en janvier 1835. Il est consacré au cosaque zaporogue Tarass Boulba et à ses fils, Andreï et Ostap, avec une intrique militaire et amoureuse qui les fait aller d'Ukraine en Pologne, contre laquelle les Cosaques sont en guerre.

Il y perpétue et donne une nouvelle résonance la mémoire de l'’Hetmanat et d'un passé cosaque, glorifié et chéri, dans une attitude nostalgique dominante jusqu’au milieu du XIXe siècle dans les élites ukrainiennes et russes.

Régine, lui même né à Tchouhouïv, sur les bords du Donets, mais aussi représentatif de l'intelligentsia russe, est lui même viscéralement attaché à l'œuvre et à ses personnages. La fille ainée du peintre, Vera Iitnitchna rapporte dans ses souvenirs que pendant longtemps la famille n'a vécu que par les Zaporogues : Ilia Iefimovitch lisait chaque soir à voix haute des vers et des récits sur la Sitch, les enfants savaient par cœur le nom de tous les héros, jouaient à Tarass Boulba, Ostap et Andreï et modelaient dans l'argile leurs figures. Il pouvaient également citer à tout moment la lettre des cosaques au sultan.

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