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Dennis Oppenheim

Dennis Oppenheim

Dennis Oppenheim, né le 6 septembre 1938 à Electric City, État de Washington (États-Unis), et mort à New York, le 22 janvier 2011, est un artiste contemporain américain.

Dennis Oppenheim naît à Electric City dans l'État de Washington, le 6 septembre 1938. En 1964 il est diplômé d'un Bachelor of fine arts au California College of Fine Arts and Crafts d'Oakland puis d'un Master of Fine Arts à l'université Stanford de Palo Alto (Californie) en 1965.

Oppenheim s'intéresse à la fonction de l'art et au rôle de l'artiste. Plus connu comme artiste du Land art, il est aussi un artiste conceptuel et il a une pratique de l'art corporel. Il se distingue en cela des autres Land artistes, comme Michael Heizer ou Robert Smithson qui cherchaient dans leur confrontation avec la nature l'acte héroïque. Oppenheim ne cherche pas la pérennité des œuvres. Son travail intègre une dimension sociale et politique.

Dennis Oppenheim a rencontré Robert Smithson et Vito Acconci à New York à la fin des années 1960. Le questionnement de ces deux artistes sur l'objet, la critique du marché de l'art, les espaces de circulation, va permettre à Dennis Oppenheim de travailler dans un espace esthétique ouvert et en changement.

Avec comme point de départ, la mise en avant du processus de création en en s'appuyant sur une solide base théorique et intellectuelle, Dennis Oppenheim va s'interroger sur la fabrication rapide de l'œuvre sans se soucier du produit fini, sans créer d'objets ; sur le fonctionnement du monde l'art sans rester dedans ; sur la place des structures sensitives.

Dans les années 1967-1969, D. Oppenheim intervient sur la glace. Avec Annual Rings (1968), il dessine des cercles concentriques sur la glace, de chaque côté d'un cours d'eau. Boudary Split (1968), il creuse la glace pour faire jaillir l'eau. Il utilise aussi la charrue ou un tracteur, dans Directed seeding (1969) ou Cancelled Crop (1969). Il pose ainsi le problème de l'intervention de l'homme dans la nature. Pour conserver des traces de ces interventions, il utilise la photographie ou le film cinématographique, posant dès lors le statut de l'utilisation de ces traces. Dennis Oppenheim donne un double statut à ses photographies et à ses films. Ils sont à la fois documents et œuvres. À partir de 1970, il utilise des photographies dans des collages de textes et de cartes. Ceux-ci sont suffisamment ouverts pour permettre au spectateur de réinterpréter l'intervention et de devenir à son tour un lieu d'expérimentation et de réflexion.

De 1969 à 1972, Dennis Oppehiem met en scène son propre corps. Par exemple, dans Material interchangeable (1970), il écrase un ongle entre les planches du parquet d'une galerie. Dans Protection (1971), il place des chiens policiers devant l'entrée du musée de Boston reliant ainsi, dressage et menace, artiste et chien, domaine social et musée. Avec Parallèle Stress, il maintient en équilibre son corps entre deux blocs de béton.

À partir de 1972, il n'apparaît plus dans ses œuvres. Il fait des mises en scène d'objets de façon à créer un état d'angoisse physique et mentale chez le spectateur. Ainsi dans Falling Room (1979), il lâche une cage métallique dans une structure d'aluminium, placée à côté d'un immeuble ; la cage est lâchée après un tractage très lent au sommet de l'immeuble et une courte immobilisation.

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