{{selectedLanguage.Name}}
Se connecter Déconnexion
×

Ère Shōwa

Mouvement artistique

L’ère Shōwa (昭和時代, Shōwa-jidai?, littéralement « Ère de paix éclairée ») est la période de l’histoire du Japon où l’empereur Shōwa (Hirohito) régna sur le pays. Elle débute le 25 décembre 1926 et s’achève le 7 janvier 1989. Elle est aussi l’ère japonaise (年号, nengō?, littéralement « le nom de l'année ») qui suit l’ère Taishō et précède l’ère actuelle. Ce fut le plus long règne de tous les empereurs japonais. Jusqu'à la défaite militaire du Japon en 1945 et l'adoption de la constitution de 1947, le nom officiel utilisé par l'État japonais était, comme lors des ères Meiji et Taishō, Empire du Japon (Dai Nippon Teikoku). En 1947, avec la nouvelle constitution, le pays adopte le nom officiel de Japon (Nihon ou Nippon).

La première partie du règne de Hirohito se caractérise par de fortes influences nationalistes (nationalisme japonais) et entraîne l'expansion de l'empire. Après les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki et la reddition du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'occupation du Japon dura jusqu’en 1952 ; en septembre 1951, le traité de San Francisco restaura la souveraineté du Japon.

Profitant de la guerre de Corée, le Japon s'industrialise et se reconstruit rapidement, c'est le début du miracle économique japonais.

Dès la fin des années 1960, le Japon a le 2e produit national brut au monde, c'est le Boom Izanagi.

La crise monétaire internationale qui se traduit par la forte dévaluation de la livre sterling en 1931 accentue ses difficultés commerciales, car elle rend plus difficiles ses exportations et dévalue ses avoirs en livres. Or, comme dans les autres pays, la banque centrale émet des yens en contrepartie de ses réserves d'or et de sterling ; la base monétaire se rétrécissant, la masse monétaire se contracte. Le ministre des Finances Junnosuke Inoue accepte d'adopter alors une politique de déflation du même type que celles qui sont ou seront conduites en Allemagne par Heinrich Brüning ou en France par Pierre Laval. Le raisonnement est le même : si les prix internationaux baissent, si les avoirs de la banque centrale diminuent ou baissent de valeur, les salaires doivent baisser aussi afin que les produits japonais soient concurrentiels. Il réduit donc autoritairement les salaires des fonctionnaires et, comme la Grande-Bretagne en 1925, va conserver l'étalon-or qui met le yen à une parité surévaluée. Cette politique accentue les effets sociaux de la crise, le chômage grimpe à 20 % des actifs salariés et les inégalités progressent : le revenu net moyen par famille de l'agriculteur n'excède pas les 20 dollars par an, la moyenne du Japon étant de 166 $ et de 2 500 $ pour les 10 % les plus riches. Le mécontentement s'accumule, la situation sociale se tend tandis que la volonté d'Inoue de réduire le budget de l'État japonais se heurte aux intérêts du puissant complexe militaro-industriel japonais lorsqu'il veut réduire les dépenses militaires, il est contraint de démissionner le 11 décembre 1931 lors de la chute du gouvernement du premier ministre Wakatsuki. Inoue est assassiné le 9 février 1932, ainsi que le premier ministre Tsuyoshi Inukai quelques semaines plus tard, le 15 mai.

Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →

Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ère_Shōwa_(1926-1989)

Montre plus ... Moins ...