Artiste peintre, originaire des Rousses dans le Haut-Jura, Caroline David vit et travaille aujourd’hui en métropole lilloise après un parcours de dix années à l’international, en Hongrie puis en Chine.
D’abord professionnelle du marketing, elle commence à peindre en 2006 à Budapest (sa ville de cœur) où elle restera 7 ans. C’est en Hongrie qu’elle devient artiste à temps plein et qu’elle expose pour la première fois son travail, en galerie puis à l’Institut français de Budapest avec le groupe d’artistes Quatu’Art.
Dès ses débuts en peinture, l’ère numérique est une source d’inspiration évidente pour l’artiste qui s’empare aussi des questions de la globalisation et des chocs de cultures.
En 2012, en Chine, l’adaptation à la mégalopole de Shanghai, ultra artificielle et extrêmement peuplée est difficile pour cette fille des montagnes jurassiennes.
Elle s’investit en tant que curatrice sur une exposition d'artistes contemporains chinois, portée par une agence de communication internationale. Mais elle doit finalement quitter le pays pour fuir la pollution qui met en péril la vie de son fils.
Cette période marque un tournant décisif qui nourrit son travail artistique et l’oriente encore davantage sur les préoccupations sociétales contemporaines comme l’urbanisation, la restriction des zones de vie sauvage, la question d’une société pilotée par les données (Data), le transhumanisme.
En France depuis 2014, elle présente ses œuvres en métropole lilloise, à Paris et dans son Jura natal où elle rencontre Anne-Lucie Barbot. C’est le début d’une heureuse collaboration avec la galerie d’Art contemporain CHROMIA qui représente son œuvre en France.
En 2021, le travail pictural de Caroline David invite l’être humain à renouer avec son milieu naturel et à se libérer des mondes artificiels et virtuels destructeurs dont il est l’auteur.
Vers un réensauvagement !
