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Saint Sérapion

Francisco de Zurbarán

Saint Sérapion

Francisco de Zurbarán
  • Date: 1628
  • Style: Baroque
  • Genre: peinture religieuse
  • Commande Francisco de Zurbarán Reproduction peinture à l'huile
    Reproduction
    de commande

Le Martyre de saint Sérapion est un des tableaux que Francisco de Zurbarán a peints en 1628-1629 pour le couvent de Notre-Dame de la Merci de Séville (actuel musée des beaux-arts de Séville). Ce portrait aux genoux représente le supplice du missionnaire Sérapion, martyr de l'ordre de la Merci, dont la vocation était de racheter les esclaves chrétiens captifs en pays musulmans.

La sobriété de la représentation et sa puissance picturale rendent ce tableau emblématique de la première période de production du peintre, qui voit Zurbarán s'imposer comme le maître de l'école sévillane. Il est conservé au Wadsworth Athenaeum à Hartford, Connecticut (États-Unis).

Âgé d'une trentaine d'années, Zurbarán signe un contrat le 29 août 1627 avec le R.P. Juan de Herrera, Père supérieur du couvent de Notre-Dame de la Merci Chaussée. L'objet du contrat porte sur des illustrations de la vie de saint Pierre Nolasque, fondateur de l'Ordre qui sera canonisé par Urbain VIII en 1628.

Parallèlement à cette commande jamais totalement honorée, Zurbarán réalisa divers tableaux dont Le Martyre de saint Sérapion. Ce dernier, avec un autre portrait hagiographique lui faisant pendant et aujourd’hui disparu, se trouvait dans la salle De profundis du couvent. Cette chapelle était appelée ainsi car les dépouilles des moines défunts y étaient veillées avant leur inhumation.

Le sujet est tiré de l'hagiographie de saint Sérapion (1179-1240), révéré depuis l'origine de l'Ordre. Soldat anglais venu combattre les Sarrazins pendant la Reconquista, il devient l'un des moines en 1222 de l'Ordre récemment fondé par Pierre de Nolasque, après avoir combattu dans les troupes de Richard Cœur de Lion. En 1240, il est martyrisé à Alger : il est supplicié sur une croix de saint André. Si les détails de ses tourments diffèrent suivant les versions (démembrement et décapitation, éviscération, etc.), elles concordent toutes sur l'extrême violence subie par le corps du martyr.

Le premier plan est occupé par le corps inerte du personnage présenté de face, très légèrement tourné vers la gauche, d'où vient la lumière éclairant la scène. Le corps est suspendu par les poignets, l'extrémité de ses liens sortant du cadre de la toile. Le personnage porte l'ample manteau blanc et l'insigne de l'ordre de la Merci, seules ses mains et sa tête sont découvertes dans ce portrait aux genoux. Un pli du manteau laisse voir la robe également blanche du moine. Le manteau et la robe immaculée du Saint occupe ainsi la majeure partie de la toile.

La lumière vive éclaire uniquement le premier plan. Le drapé du manteau est plus éclairé que la figure inanimée du personnage. Se dessine dans l'obscurité de l'arrière-plan, derrière le saint, le poteau auquel ses entraves sont fixées, hors du champ du tableau.

Les valeurs du tableau sont très contrastées : le costume blanc du personnage est illuminé avec une grande variété de nuances soulignant les ombres des plis. À l'inverse, le fond du tableau est sombre. Les chairs inanimées du visage et des poignets sont mats, plus ternes que le costume du personnage. Sur la partie droite du tableau, se détachant du fond, un trompe-l'œil représentant un cartel identifie le personnage et porte la signature du peintre. .

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