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Léon Cogniet

Léon Cogniet est un peintre et lithographe néoclassique et romantique français, né à Paris le 29 août 1794 et mort à Paris 10e le 20 novembre 1880.


Né de Joseph Cogniet, artiste dessinateur de papiers peints et de Marguerite Metuel, fille d'artisans fortunés, Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître[2] ».


Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Jean Alaux et Ary Scheffer. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il retente le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.


En 1818, selon Charles Blanc, Théodore Géricault dépose sa toile du Radeau de la Méduse dans l’atelier de Léon Cogniet : « quand il l’eut retirée de l’exposition, n’ayant pas d’atelier assez grand pour la recueillir (il l’avait peinte dans le foyer du théâtre Favart), il pria M. Léon Cogniet de vouloir bien s’en charger et lui donner asile dans son atelier de la rue Grange-aux-Belles, lui demandant cela comme une insigne faveur[4] ».


Léon Cogniet réalise au moins deux lithographies d'après son ainé Géricault.


Avant de partir en Italie, il réalise les portraits de son père, de sa mère et de sa sœur Marie-Amélie et son autoportrait. Il part à Rome, avec le sculpteur Antoine-Martin Garnaud, le graveur Sylvestre Brun et le peintre paysagiste Achille-Etna Michallon, dont il peint le portrait. À Rome, Cogniet découvre et pratique le paysage dans l'esprit de Pierre-Henri de Valenciennes. Il rencontre François-Marius Granet. Conformément au règlement de l'époque, Leon Cogniet réalise une copie d'après un marbre antique et doit envoyer à Paris un grand tableau d'histoire : Marius sur les Ruines de Carthage (1824, musée des Augustins de Toulouse) qui est présenté au Salon avec Scènes de massacre des Innocents (musée des beaux-arts de Rennes). Les deux toiles de Léon Cogniet obtiennent un franc succès, la première est vendue au roi et la seconde au banquier Laffitte.


Célèbre, Cogniet présente au Salon des toiles romantiques au thème surprenant comme, en 1827, Une Femme du pays des Esquimaux (Cleveland Museum of Art) ou, en 1828, littéraire avec l'Enlèvement de Rebecca d'après Walter Scott (Wallace Collection, Londres). Il présente également des scènes de guerre napoléoniennes, Scène Militaire, Guerre d'Espagne ou Scène Militaire, campagne de Russie, ou encore Le général Foy (1775-1825) au combat d'Orthez le 27 février 1814 (musée des beaux-arts d'Orléans, personnage politique populaire, député de la Somme qui s'oppose aux réformes constitutionnelles. En 1827, il réalise une série de peintures sur la vie de saint Étienne pour l'église Saint-Nicolas-des-Champs de Paris. Il peint pour le Conseil d'État son Numa Pompilius donnant les lois à Rome (musée de Monbéliard).

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