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Léon Bakst

Лейб-Хаим Израилевич Розенберг

Léon Bakst

Лейб-Хаим Израилевич Розенберг

Lev Samoïlovitch Rosenberg, dit Léon Bakst (Лев Самойлович Бакст), né le 10 mai 1866 à Hrodna (Biélorussie) et mort le 27 décembre 1924 à Rueil, est un peintre, décorateur et costumier russe. Bakst est un pseudonyme tiré du nom de famille de sa grand-mère, Bakster ou Baxter.

Marcel Proust, dans une lettre à Reynaldo Hahn, le 4 mai 1911, lui écrit : « Dites mille choses à Bakst que j’admire profondément, ne connaissant rien de plus beau que Schéhérazade ».

Bakst est né à Hrodna dans une famille de la bourgeoisie juive.

Après avoir accompli des études au Gymnase de la capitale impériale, il étudie, de 1883 à 1886, à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg.

En 1891, il voyage en Italie, en Allemagne et en France où il fréquente l'atelier de Jean-Léon Gérôme, suit des cours de l’Académie Julian et travaille, à Paris, avec Albert Edelfelt entre 1893 et 1896.

À cette époque, l'État russe lui commande une grande toile qu'il exécute à Paris d'après nature : L'Arrivée de l'amiral Avelane et des marins russes à Paris.

En 1898, il est l’un des fondateurs avec Serge Diaghilev et Alexandre Benois du mouvement Le Monde de l’Art (Mir Iskusstva).

Il fait dès ce temps plusieurs portraits comme celui de Filipp Malyavin (1899), Vassili Rozanov (1901), Andreï Biély (1905), Zinaïda Hippius (1906). Il devient également le professeur des enfants du grand-duc Vladimir Alexandrovitch, et, en 1902, il reçoit des commandes du tsar Nicolas II.

À l’occasion de la révolution russe de 1905, il participe à de très nombreux journaux en Russie (Trésors artistiques de Russie, Apollon, Zolotoe Runo, Satyricon, etc.). Il dessine aussi des cartes postales restées célèbres.

Il expose à Paris, à la Galerie nationale, et est chargé de l'aménagement décoratif de l'exposition russe au Salon d'automne en 1908, cependant qu'il monte en Russie une série de spectacles antiques comme Hippolyte d'Euripide ou Œdipe à Colonne de Sophocle.

Comme peintre, portraitiste et dessinateur, Léon Bakst affirme une personnalité puissante et raffinée : d’une part grâce à une diversité d'inspiration - puisée tour à tour en Orient, dans la vieille Russie ou la Grèce archaïque comme dans le romantisme français et allemand ou l’Italie de Carlo Goldoni -, d’autre part grâce au désir de participer de façon originale au renouveau de l’art contemporain, tout en refusant la dissociation de la forme humaine pratiquée par le cubisme.

Il devient, dès leur naissance, le collaborateur privilégié des Ballets russes, pour lesquels il conçoit et réalise costumes et décors entre 1909 et 1921.

Véritables tableaux finis, ses œuvres et ses dessins, où l'audace chromatique se conjugue avec le jeu subtil des plumes et des joyaux, du dissimulé et du dévoilé, mettent en valeur la présence physique des danseurs. Quant à ses décors, somptueux et sensuels, ils mêlent érotisme et violence. Parmi ses réalisations les plus fameuses, on compte Schéhérazade, L'Oiseau de feu, Jeux, Daphnis et Chloé, La Valse, Le Spectre de la rose ou L’Après-midi d’un faune.

Léon Bakst peint aussi, en parallèle, de nombreux paysages et des portraits d’artistes du monde des lettres et des arts dont ceux de Ivan Bounine, Vaslav Nijinski, Anna Pavlova, Blaise Cendrars, Claude Debussy, Alexandre Benois, Léonide Massine, Ida Rubinstein ou Michel Fokine.

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