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Rosa Bonheur

Marie-Rosalie Bonheur

Marie-Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur, née le 16 mars 1822 à Bordeaux et morte le 25 mai 1899 à Thomery, est une artiste peintre et sculptrice française, spécialisée dans les scènes de genre avec des animaux, la peinture et la sculpture animalière.

La gloire qu'elle connait de son vivant faiblit rapidement après sa mort ; sa peinture est trop éloignée des tendances modernes. À partir de 1980, des publications biographiques l'associent aux débuts du féminisme en raison de la vie très émancipée qu'elle a menée.

Marie-Rosalie Bonheur naît au 29, rue Saint-Jean-Saint-Seurin (devenue depuis le 55 rue Duranteau). Sa mère Sophie Marquis (1797-1833), née de parents inconnus, est adoptée par un riche commerçant bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa Bonheur se plaira à imaginer que le mystère de ses origines maternelles cache quelque secret d'État et qu'elle est de sang royal, jusqu'au jour où elle apprend que Dublan de Lahet était bien son véritable grand-père. Sophie Marquis épouse son professeur de dessin, le peintre Raimond Bonheur (1796-1849), qui encouragera ses enfants dans cette voie artistique : outre Rosa, Auguste et Juliette (née en 1830, elle épousera le fondeur d'art François Auguste Hippolyte Peyrol) deviendront peintres tandis que son frère Isidore Bonheur sera sculpteur. Influencé par le saint-simonisme, Raymond Bonheur monte à Paris en 1829 pour rentrer en loge, et fait vœu de célibat. Sa femme et ses enfants, qu'il a abandonnés, viennent à Paris l'année suivante, mais Sophie ne reçoit du père que quelques subsides et s'épuise à travailler pour surmonter une vie de misère. En 1833, la mère de Rosa Bonheur meurt ; son père se remariera quelques années plus tard avec une femme de 9 ans l'aînée de Rosa,et aura un dernier enfant, Germain.

La famille vit à Paris dans la gêne. Après la mort de sa mère, Rosa Bonheur reçoit une instruction à l'école élémentaire, puis est mise en apprentissage comme couturière, puis en pension. Son père finit par la prendre dans son atelier, où se révèlent ses aptitudes. En 1839, elle commence à étudier les animaux, qui deviendront sa spécialité.

Élève de son père, elle expose pour la première fois à dix-neuf ans au Salon de 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe (bronze) au Salon de 1845 et une médaille de 1re classe (or) au Salon de 1848 pour Bœufs et Taureaux, race du Cantal. Elle reçoit également une commande de l'État pour réaliser un tableau agraire (pour une somme de 3 000 francs).

L’État avait commandé Le Labourage nivernais en 1848 pour le musée de Lyon. Après le succès du tableau au Salon de 1849, la Direction des Beaux-arts décide de la conserver à Paris, au musée du Luxembourg. À la mort de Rosa Bonheur, l'œuvre entre au musée du Louvre, avant d'être versée en 1986 au musée d'Orsay.

La même année, Rosa Bonheur remplace son père à la direction de l'École gratuite de dessin pour les jeunes filles. Il avait obtenu ce poste l'année précédente mais venait de mourir. « Suivez mes conseils et je ferai de vous des Léonard de Vinci en jupons » disait Rosa Bonheur quand elle était directrice de école Impériale gratuite de dessin pour les demoiselles de 1849 à 1860.

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