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L'École d'Athènes

Raphaël

L'École d'Athènes

Raphaël
  • Date: 1510 - 1511
  • Style: High Renaissance
  • Genre: peinture d'histoire
  • Media: fresco
  • Dimensions: 500 x 770 cm
  • Commande L'École d'Athènes Reproduction peinture à l'huile
    Reproduction
    de commande

L'École d'Athènes est une fresque du peintre italien Raphaël, exposée dans la Chambre de la Signature (les Stanze) des musées du Vatican. Cette fresque symbolique présente les figures majeures de la pensée antique.


En 1508, Raphaël (qui a signé dans le cou d'un des personnages, Euclide) est nommé officiellement peintre de la papauté, et réalise la fresque entre 1508 et 1512 pour les appartements de Jules II. Elle possède des dimensions impressionnantes : 770 × 440 cm, dont une partie arrondie de 770 × 250 cm. Les couleurs dominantes sont l'ocre, le beige et le pastel. L'orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L'utilisation de la lumière et de l'ombre est, à l'époque, une particularité.


La pinacothèque de la bibliothèque ambrosienne de Milan expose un carton préparatoire du banquet, propriété du cardinal Federico Borromeo, cédée ensuite par une héritière en 1626.


La Stanza était l'endroit, au début du siècle, où le pape signait ses brèves et ses bulles d'où le nom de « Chambre de la Signature », qui, toujours dans les premières années du siècle, était, selon Cuzin et de nombreux historiens de l'art, la bibliothèque privée du pape. D'ailleurs, la construction et la distribution de la chambre s'inscrivent parfaitement dans la tradition des bibliothèques de l'époque. La tradition voulait que sur chaque mur de la pièce soient représentées les idées platoniciennes. L'ambition de Raphaël était de composer une vaste synthèse sur l'idéologie antique et profane, et la pensée chrétienne de la Renaissance. L'École d'Athènes, qui symbolise la Philosophie et la recherche du Vrai, est en opposition avec la fresque La Dispute du Saint-Sacrement, elle aussi peinte par Raphaël et qui représente la victoire de la Théologie sur la pensée antique. Le troisième mur est consacré à la Justice tandis que la dernière paroi symbolise la Poésie.


Jules II se pensait en effet investi des missions temporelles et spirituelles et il voulait ainsi célébrer l'accord entre la Foi et la Raison : Thomas d'Aquin avait déjà exprimé dans sa Somme Théologique que la Vérité étant une, la raison ne pourrait selon lui que confirmer une juste foi, voire mieux éclairer celle-ci, quitte à ce que cette dernière parachève en fin de compte la première. Cette dialectique thomasienne est très présente lors de la Renaissance. C'est d'elle aussi que se réclamera Luther.



Cette illustration de la Philosophie permet à Raphaël de rassembler les figures majeures de la pensée antique à l'intérieur d'un temple idéal, inspiré du projet de Bramante pour la réalisation de la basilique paléochrétienne de Saint-Pierre à Rome. Il les incarne par les illustres artistes de son temps (et de lui-même) faisant ainsi de la Rome moderne l'équivalent de la Grèce antique.


La peinture compte cinquante-huit personnages qui se regroupent aux premier et deuxième plans. On peut diviser cette fresque en cinq grandes parties : trois niveaux horizontaux et deux verticaux.


Au premier plan, du centre de la fresque vers l’extrémité gauche, se trouve le groupe des « Théoriciens » :


Héraclite (VIe siècle av. J.-C.), le philosophe pessimiste, est isolé des autres (à cause de son mauvais caractère) et s’appuie sur un bloc de marbre, pour écrire son nouveau traité. Il est ici représenté sous les traits de Michel-Ange (qui travaille à l’époque à la chapelle Sixtine), lui aussi connu pour son caractère brutal et changeant. Parménide, lui, se dresse derrière Héraclite et semble contester la démonstration de Pythagore. Ce dernier, assis avec un livre, un encrier et un crayon, est en train d’annoter ses impressions sur la figure représentée sur l'ardoise noire à ses pieds. Ce diagramme montre les rapports mathématiques qu’il y a entre l’harmonie de la musique et les lois mathématiques (epogdoon). Dans le dos de Parménide, le jeune homme vêtu d'une toge blanche est François Marie Della Rovere, futur duc d'Urbin.

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