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Quentin de La Tour

Maurice Quentin de La Tour

Maurice-Quentin[1] de La Tour né le 5 septembre 1704 à Saint-Quentin, où il est mort le 17 février 1788, est un portraitiste pastelliste français.

Troisième fils de François de La Tour, maître écrivain, ingénieur géographe et chantre de la collégiale de la ville et de Reine Zanar, Quentin de La Tour est né et a grandi au 57 rue de La Tour à l’ombre de l’église dans le quartier occupé par les chanoines et la maitrise. Durant son enfance, au lieu d’écouter le professeur, il croquait ses camarades et couvrait ses cahiers d’esquisses. En 1718, il dédia au principal du collège, Nicolas Desjardins, une perspective de Saint-Quentin dessinée au crayon. Son frère ainé avait pris la carrière des finances et son cadet celle des armes. Au sortir du collège, à dix-huit ans, voulant devenir peintre, il quitta Saint-Quentin pour Reims, puis Cambrai, à la recherche de modèles et de maitres.

Il entre en apprentissage chez Claude Dupouch, peintre et membre de la prestigieuse Académie de Saint-Luc, à Paris, le 16 octobre 1719. En 1722, il retourne à Saint-Quentin où il entretient une liaison avec sa cousine germaine, âgée de 22 ans, Anne Bougier.

En 1725, séjournant à Cambrai, où s'est réuni le congrès destiné à réconcilier l’Empereur Charles VI et le roi Philippe V d'Espagne au terme de la guerre anglo-espagnole, il est remarqué, pour le beau portrait qu’il fit d’un ambassadeur d’Espagne, par l’ambassadeur extraordinaire du roi d'Angleterre Horace Walpole, qui l’invita à le suivre à Londres et mit à sa disposition une aile de son palais. En Angleterre, la fréquentation de l'aristocratie et la haute aristocratie lui apprit à connaitre la "bonne société" tout en se cultivant. Après avoir orné les salons des riches banquiers, des princes et des coquettes à la mode, ses portraits étaient passés dans l’atelier des premiers graveurs de Londres, William Sharp, Richard Earlom, William Woollett, Valentine Green, qui ont consacré leur burin à la reproduction durable des œuvres légères du pastelliste. Sa prospérité assurée, il quitta l’Angleterre en 1727 et revint en France. Il avait alors vingt-trois ans.

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A son retour en France, il s'installa comme peintre à Paris, où, profitant de l’anglomanie ambiante, il se fit passer pour un peintre anglais et se mit, avec ses portraits, en rapport avec les personnes en crédit et avec les artistes. Rigaud, qui ne voulait se lier qu’avec des célébrités, le reçut froidement. Largillierre, qui avait également eu sa période anglaise devint, en revanche, vite son ami, un conseiller bienveillant et un protecteur. Jean Restout, qui fut son maitre, aura une grande influence sur lui, et le mit en relation avec Lemoine, Vien, Carle Vanloo, Vernet, Parrocel, Greuze. Présenté au graveur Tardieu, celui-ci le fait connaitre à Pierre Delaunay, peintre de l’Académie de Saint-Luc, marchand de tableaux quai de Gesvres, puis à Vermansal, qui le fait entrer dans l’atelier du peintre belge et ami de Watteau, Jean-Jacques Spoëde, où il fit des portraits, qui le firent remarquer par Louis de Boullogne, premier peintre du roi, qui lui dit :

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