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Marie Bracquemond

Marie Quivoron

Marie Bracquemond, née Marie Anne Caroline Quivoron le 1er décembre 1840 à Argenton-en-Landunvez et morte le 17 janvier 1916 à Sèvres, est une artiste peintre, graveuse et céramiste française.

Elle est considérée par le critique d'art Gustave Geffroy, comme une des trois « grandes dames » de l'impressionnisme avec Berthe Morisot et Mary Cassatt. Portraitiste avant tout, elle est également peintre de fleurs, de natures mortes, de paysages et de scènes d'intérieur. Elle a aussi exécuté des décorations murales et des dessins pour des vases en céramique.

Longtemps reléguée dans l'ombre de son mari Félix Bracquemond, elle commence à avoir une reconnaissance méritée grâce à de nombreuses expositions sur les femmes peintres au cours de ces dernières années .

Cette artiste dont Philippe Burty déclare qu'elle est la plus intelligente des élèves d'Ingres a donné des cours de dessin, et a épousé Félix Bracquemond en 1869. Elle débute au Salon de 1859 en signant ses premières œuvres du nom de « Pasquiou-Quivoron » et participe régulièrement aux salons depuis 1864. À l'Exposition universelle de 1878, Marie Bracquemond présente un grand panneau en carreaux de céramique (environ 3 × 7 m, aujourd'hui disparu) sur le thème des Muses des arts réalisé pour le manufacturier Charles Haviland. Edgar Degas en fait le compliment à Félix Bracquemond dans une lettre où il le prie de transmettre son admiration à sa femme. C'est ce qui l'amène à participer en 1879 à la quatrième exposition du groupe impressionniste où elle présente un plat de céramique et les cartons préparatoires qui ont servi à la fabrication du panneau de faïence Haviland. Elle produit par ailleurs neuf eaux-fortes qu'elle expose lors de la deuxième exposition de la Royal Society of Painter-Etchers and Engravers à la galerie Durand-Ruel en 1890.

Longtemps influencée par Ingres, notamment dans le portrait qu'elle fait de son fils en 1878, Marie s'éloigne de son maître avec des couleurs claires et des variations dans les tons de blanc avec son Portrait de femme présenté à la cinquième exposition impressionniste. Sa sœur Louise est son modèle favori mais pour plusieurs portraits, les modèles restent inconnus et leurs attributions sans fondements comme pour l'artiste peintre au chevalet qualifié d'Autoportrait.

À la huitième et dernière exposition impressionniste de 1886, elle envoie Portrait d'un jeune homme (Pierre Bracquemond dessinant un bouquet de fleurs), Portrait de Félix Bracquemond et des aquarelles : Les Joueuses de jacquet, La Cueilleuse de pommes, Le Jardin' et Jeunes filles[7].

Très amie avec Édouard Manet, auquel elle tiendra compagnie dans ses derniers jours, elle reproduit son style dans certaines de ses natures mortes (Les Crevettes, 1887) ou des vues de jardin (L'Allée). Elle est aussi très liée avec le couple Sisley qui lui aurait servi de modèle pour le tableau En bateau (1880), tout comme pour le tableau intitulé Sous la lampe, mais à ce jour rien n'est prouvé.

Une grande partie des œuvres de Marie Bracquemond appartient à des collectionneurs privées. On ne les voit que très rarement lors d'expositions de femmes-peintres ou d'impressionnistes.

Les œuvres de Marie Bracquemond ont pour sujet le paysage de Sèvres ou les coteaux de Bellevue, mais aussi des portraits où les variations de couleurs montrent un savoir-faire apprécié par Gustave Geffroy. Dans la préface à l'exposition de Marie Bracquemont à la galerie Bernheim de 1919, il reprend des propos tenus en 1893 : « Il y a une parenté avec la peinture du siècle dernier, une continuation d'art sans imitation dans l'ajouté d'un sentiment très vif de la modernité d'une originalité rapide et franche[9] ».

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