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Marianne Stokes

Marianne Preindlsberger

Marianne Stokes, née Marianne Preindlsberger à Graz en 1855 et morte en 1927 à Londres, est une peintre d'origine autrichienne, active en Grande-Bretagne à la fin de l'époque victorienne.


Marianne Preindlsberger entame des études de dessin à l'académie des Beaux-arts de Graz dans la province autrichienne de Styrie en 1872. Elle y rencontre le peintre français Max Leenhardt en séjour d'étude, qui l'encourage dans son choix d'embrasser une carrière artistique. Elle intègre l'académie des Beaux-arts de Munich, auprès de Wilhelm von Lindenschmit. Sous l'influence de l'école munichoise, elle peint tout d'abord des toiles telles que Träumendes Mädchen (« La Petite Rêveuse ») en 1875. Grâce à une bourse d'études, elle peut aller suivre des cours à l'école des Beaux-Arts de Paris, où elle a pour professeur Pascal Dagnan-Bouveret. À son arrivée à Paris, elle est accueillie par son ami Max Leenhardt qui lui trouve un logement et lui permet d'intégrer rapidement les réseaux artistiques. Leenhardt lui fait rencontrer ses amis peintres, dont son cousin Eugène Burnand. La jeune femme travaille à Paris et dans la région parisienne, trouvant une nouvelle source d'inspiration dans les tableaux naturalistes de Jules Bastien-Lepage ou Jean-François Millet. Elle fait la connaissance de la finnoise Helene Schjerfbeck, en compagnie de laquelle elle fait un séjour à Pont Aven en 1883. C'est à cette occasion qu'elle se lie avec le peintre anglais Adrian Stokes (1854-1935), qu'elle épouse en 1884 et suit en Angleterre. Reflection est exposé la même année au Salon des peintres à Paris. Le tableau est exposé une seconde fois en 1885 à la Royal Academy of Arts où il est acheté par la Walker Art Gallery de Liverpool. En 1886, Marianne et Adrian Stokes répondent à l'appel du peintre irlandais Stanhope Forbes, fondateur d'une colonie d'artistes, l'école de Newlyn, et se rendent à St Ives en Cornouailles, où ils font un séjour prolongé auprès d'Helene Schjerfbeck. L'artiste y peint des scènes de genre bucoliques. La même année, le couple rend visite à une autre colonie d'artistes à Skagen à l'extrême nord du Danemark. Le tableau de Michael Ancher, Kindstaufe (« Baptême ») ainsi qu'une collection de photographies attestent de cette relation avec les peintres de Skagen. Les Stokes vivent ensuite en différents endroits d'Angleterre. Marianne expose régulièrement à la Royal Academy, mais participe également à l'exposition universelle de 1893 à Chicago, où elle se voit décerner une médaille.


Dans les années 1890, l'artiste trouve une source d'inspiration de plus en plus fréquente dans les sujets médiévaux, religieux et mythologiques. Son œuvre témoigne alors de l'influence des préraphaélites et de l'Art nouveau. Au début du XXe siècle, les époux se lancent dans une série de voyages. Un séjour à Ždiar dans les Carpates est suivi de la parution de l'ouvrage Hongrie en 1909. Il contient des études, de la main de Marianne Stokes, de paysannes slovaques qui demeurent encore aujourd'hui un important témoignage ethnographique. En 1923, Marianne Stokes devient membre de la « Société royale des aquarellistes » (Royal Society of Painters in Water Colours), qui devient plus tard la Royal Watercolour Society.

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