{{selectedLanguage.Name}}
Se connecter Déconnexion
×

Luca Giordano

Luca Giordano

Luca Giordano, né à Naples (Italie) le 18 octobre 1634 et mort dans la même vill le 3 janvier 1705, est un peintre italien baroque de l'école napolitaine.

Son père, peintre également, l'avait surnommé Luca Fà-presto (en français : « Luca fait vite »).

Son père Antonio, lui-même artiste, lui enseigna les premiers rudiments du métier et dès l'âge de huit ans, Luca parvint à peindre un chérubin sur l'un des dessins de son père, un exploit qui valut à l'enfant d'être placé en apprentissage par le vice-roi de Naples auprès de José de Ribera.

Lors d'un voyage à Rome en 1652, il découvre les chefs-d'œuvre de Michel-Ange, de Raphaël, des Carracci et du Caravage, en s'appliquant à les dessiner, puis, à Parme les œuvres du Corrège et de Véronèse.

Il complétera par un séjour à Venise entre 1653 et 1667 où il obtient ses premières grandes commandes. Pour la Basilique San Pietro di Castello il réalise un retable la Vierge à l'Enfant avec les âmes du Purgatoire. Il travailla aussi pour l'église Santa Maria del Pianto, aujourd'hui fermée.

Après avoir visité et expérimenté dans la plupart des grands centres artistiques de l'Italie, Giordano se forgea un style personnel, combinant dans une certaine mesure la pompe ornementale de Véronèse avec les grandes compositions de Pierre de Cortone.

À la fin des années 1670, à Naples, il termine l'ensemble des fresques de l'abbaye du Mont-Cassin et surtout la coupole de l'église napolitaine Santa Brigida, puis les fresques dorées de San Gregorio Armeno. De nouveau à Florence au début des années 1680, il travaille à la chapelle Corsini dans l'église Santa Maria del Carmine et à la décoration de la bibliothèque et du palais Medici-Riccardi.

Il fait un troisième séjour vénitien en 1672-1674.

Vers 1687, Charles II d'Espagne l'invite à Madrid, où il reste au moins pendant toute la décennie 1692-1702 pour les fresques au monastère de l'Escurial, au palais royal du Buen Retiro de Madrid et de Tolède qui conservent une partie de ses œuvres. Giordano fut populaire à la cour espagnole et le roi lui concéda le titre de caballero (en français : « chevalier »).

De retour à Naples vers 1702, il continue de travailler avec la même incessante fureur créatrice, peignant notamment de 1703 jusqu'à sa mort le plafond de la salle du Trésor de la chartreuse San Martino de Naples.

Les commissions toujours plus nombreuses le conduisirent à se servir d'un atelier de production, dans lequel des aides et des collaborateurs développaient « en grands » les projets et les ébauches fournies par le maître, complétaient des œuvres commencées par celui-ci, et pour lesquelles, dans beaucoup de cas, Giordano se limitait à finir, d'un coup de pinceau, le travail effectué par ses élèves.

Luca Giordano est inhumé en l'église Sainte-Brigitte de Naples.

« Peintre virtuose et infatigable, surnommé, de son vivant, "Luca Fa Presto", il est l'auteur de plus d'un millier d’œuvres. Artiste curieux, en constante métamorphose, il a su réaliser une synthèse séduisante entre la tradition napolitaine, la couleur vénitienne et les grands programmes du baroque».

Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →


Plus ...
Luca Giordano Œuvres
Voir toutes 185 œuvres d'art