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Léon-François Comerre

Léon-François Comerre

Léon-François Comerre, né le 10 octobre 1850 à Trélon (arrondissement d'Avesnes), et mort le 20 février 1916 à Paris 17ème arrondissement, est un peintre et sculpteur orientaliste français.


Il est l'oncle du peintre Albert Gleizes.


Fils d'Oscar Louis Comerre, instituteur, et d'Apolline Knorr, Léon-François Comerre se retrouve à Lille où sa famille s'installe en 1853. Il est l'élève du peintre Alphonse Colas. En 1867, il obtient une médaille d'or à l'Académie de Lille et une bourse du Département du Nord qui lui permettent de poursuivre ses études à Paris. En 1868, il entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, dont il subira l'influence orientaliste, puis est admis à l’École des beaux-arts de Paris. Il y obtient la grande médaille d'émulation décernée par le ministre des Beaux-arts.


Mobilisé à la guerre de 1870, il reprend la peinture une fois libéré et expose pour la première fois au Salon de Paris de 1871 avec portrait intitulé L'Italienne. Il y présente de nouveau son travail en 1874 puis en 1875, date à laquelle il obtient une médaille de 3e classe pour Cassandre.


À partir de 1872, il monte plusieurs fois en loge pour le concours du grand prix de Rome. Il reçoit le prix de Rome en peinture d'Histoire de 1875 pour L’Annonce aux bergers. La ville de Lille, très honorée que, pour la première fois, un de ses élèves de l'École académique de Lille obtienne ce grand prix, lui décerne une médaille d'or grand modèle. Après un court séjour d'études en Belgique et en Hollande, il réside en Italie à la villa Médicis de janvier 1876 à décembre 1879. Il enverra en France : Jézabel dévorée par les chiens, Junon en 1878, et Le Lion amoureux en 1879.


Installé à Paris dans un hôtel particulier où il a un atelier au 67 rue Ampère, il trouve l'atelier de ses rêves au Vésinet et en confie l'aménagement à l'architecte Louis Gilbert. C'est à partir de 1884 qu'il y vient toutes les semaines et finit par s'y installer avec sa famille. Il y restera jusqu'à sa mort. Il est élu conseiller municipal du Vésinet de 1904 à 1908, sous le mandat de Gaston de Casteran. En 1909, il est nommé Rosati d'honneur.


Son épouse, Jacqueline Comerre-Paton (1859-1955), est également une artiste peintre. Après la mort de son mari, elle donne à la ville de Trélon le tableau La Poupée de Cosette (ou Cosette endormie) en son souvenir. Leur fils, l'architecte Maxime Comerre, fera en 1928 l'acquisition d'une petite maison dans la ville, au 15 rue des Charmes.


La succession de sa petite-fille, Denise Lion-Comerre, mit sur le marché de l'art le fonds d'atelier de son grand-père (343 lots) le 3 février 2003. La ville de Trélon y fit l'acquisition de huit tableaux dont l'Étude de tête féminine sur fond bleu, Le Chapeau à plumes, La Petite Fille au cerceau, Le Clin d'œil, Femme en tenue de bal et Femme au Chapeau noir.

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