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Kim Prisu

Joaquim António Gonçalves Borregana

Kim Prisu, de son vrai nom Joaquim António Gonçalves Borregana, est un peintre portugais né le 15 novembre 1962 à Aldeia da Dona (Portugal).

Faisant le lien entre la figuration libre, le street art français des années 1980, les images numériques et l’art singulier, il est l'un des pionniers du mouvement de la nouvelle figuration aux côtés d'autres comme Bazooka, Olivia Clavel, Kriki, les Frères Ripoulin, les Musulmans fumants, Francky Boy, Speedy Graphito, Rafael Gray, VLP (Vive La Peinture), Captain Cavern, Placid, Muzo, Frédéric Voisin, Paëlla Chimicos, Banlieue-Banlieue, Daniel Baugeste, Jérôme Mesnager, Jef Aérosol, Blek le rat, Epsylon Point, Paul Etherno, Marie Rouffet, Miss Tic et Gérard Zlotykamien.

Joaquim Borregana arrive en France en 1963 et y effectue toute sa scolarité. À l’âge de 12 ans, il commence par la bande dessinée.

En 1977, il commence à traîner à Paris. Le rock et d'autres musiques urbaines l'intéressent. N'ayant pas de disposition pour la musique, il fait la promo de groupes d'amis avec des affiches faites à la main puis photocopiées, et avec des pochoirs avec le nom du groupe.  

En 1979, il fait sa première exposition collective, invité par son professeur de dessin ; il forme également le groupe d'intervention artistique Les Explorateurs du gris avec Joaquim Pereira, avec qui il crée en 1980 le concept Nuklé-Art (les enfants de l'ère nucléaire, de l'art global dans diverses activités artistiques : musique, bande dessinée, vidéo, peinture, performance, etc.). Le concept devient en 1984 avec l'arrivée de Kriki (Christian Vallée) et Paul Etherno le groupe Nuklé-Art, qui finira intégré dans les Médias-Peintres, aux préoccupations proches de la figuration libre, avec des interventions de rue au pochoir, affichages d'originaux peints, et performances. Le groupe Nuklé-Art prendra fin mi-1987. Ils exposeront à la galerie Patras, à la Galerie Photo graffitis et participeront à la première Vente Binoche. Les jeunes débarquent en 1986 entre autres et figurent dans le livre Pochoir à la Une, et dans le film Murmures Impatients, Paris impromptu de Jacques Renard.

En 1990, il peint sur le mur de Berlin, 9 mètres sur les 1 300 mètres que comprennent ce qui restera du mur, la East Side Gallery. En 2009, pour les 20 ans de la chute du mur, il va rénover son œuvre en la métamorphosant et non en faire la copie exacte de ce qu'il avait fait en 1990.

Kim Prisu expose dans les années 1990 à la galerie Anne Rouff, au 18 avenue Matignon galerie Christophe, à la galerie sanguine…

L'œuvre de Kim Prisu est un regard tourné vers la tribu globale de ce monde et comme le monde en perpétuel changement, un grand zapping dans des couleurs « Videomatik », avec humour et fantaisie, de tout le flot contemporain d'images : graffiti, pochoir, images informatiques, photos, tradition des arts plastiques, le tout dans une émotion et sensation bien singulière.

Ces expositions sont de grands patchworks d´images figuratives dans divers modes de pensées et techniques.

En 1996, Kim Prisu retourne vivre au Portugal où il continue son projet et son activité artistique comme mode de vie, à travers le théâtre, les affiches, la poésie « Inpensamental » avec les Inteiros, la performance, la peinture, la sculpture, les azulejos et la vidéo.

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