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La Femme à la balance

Johannes Vermeer

La Femme à la balance

Johannes Vermeer
  • Date: 1665
  • Style: Baroque
  • Genre: scène de genre
  • Media: oil, canvas
  • Dimensions: 42 x 35,5 cm
  • Commande La Femme à la balance Reproduction peinture à l'huile
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La Femme à la balance, autrefois également La Peseuse de perles, ou encore La Peseuse d'or, est une huile sur toile (42,5 × 38 cm) du peintre néerlandais du Siècle d'or Johannes Vermeer, exécutée entre 1662 et 1665, et actuellement conservée à la National Gallery of Art de Washington DC

Si l'attitude pleine de recueillement et de retenue de la jeune femme évoque une sérénité absolue dans l'intimité d'un intérieur privé, l'interprétation allégorique du tableau reste sujette à débat, selon la nature exacte des rapports de sens entre les différents éléments de la composition : le miroir sur le mur de gauche, les bijoux et pièces sur la table, le tableau dans le tableau représentant un Jugement dernier, la balance à main (dont les plateaux sont vides), et la grossesse — contestée par certains critiques — de la jeune femme. Celle-ci serait, tantôt une incarnation de la vanité des plaisirs terrestres, tantôt une incarnation du renoncement à ces mêmes plaisirs, et une incitation au respect des valeurs chrétiennes.

La composition de La Femme à la balance s'organise autour du point central que constitue le haut du bras vertical de la balance à main, pincée délicatement entre le pouce et l'index de la jeune femme. Les lignes de fuite — obtenues en prolongeant les bords du cadre du miroir à gauche et le rebord de la table à droite — invitent en effet le regard du spectateur à se poser sur les doigts.

Les diagonales du tableau se coupent un peu en dessous, au milieu du fléau de la balance. Elles sont soulignées, à gauche par la lumière tombant de la fenêtre sur le mur blanc du fond, qui rejette la partie inférieure dans l'ombre, et à droite par le regard de la jeune femme, concentré sur la balance, ainsi que par la diagonale du cadre du tableau dans le tableau. L'angle inférieur gauche du liseré doré du cadre noir de ce tableau vient d'ailleurs comme effleurer le revers de la main, tandis que les doigts s'illuminent sous l'effet de la lumière du jour, venant de l'autre côté.

La balance est en équilibre, et l'analyse microscopique a révélé que ses deux plateaux étaient vides. Le fléau, le rebord inférieur du cadre du tableau dans le tableau, et l'auriculaire de la peseuse dessinent trois horizontales parallèles au milieu de l'œuvre, alors que les deux plateaux de la balance se répartissent symétriquement à gauche et à droite du centre. Tout concourt donc à concentrer le regard autour du mince carré central matérialisé par la balance, qui joue à la fois comme une zone de jonction et de séparation entre les différentes parties du tableau, composé selon une structure géométrique rigoureuse qui le divise en quatre rectangles équivalents.

Cette structure géométrique est mise en évidence, dans le quart supérieur droit de la composition, par la présence sombre du tableau dans le tableau, à quoi répond symétriquement, dans le quart supérieur droit, le rectangle blanc du mur nu. Ce jeu de lignes qui se croisent perpendiculairement en une origine rappelle à Michel Serres l'axe orthonormé de la géométrie cartésienne, qui partage le plan euclidien en quatre quadrants: selon cette perspective, le tableau correspondrait à un certain idéal de l'équilibre classique.

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