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Jean-Joseph-Xavier Bidauld

Jean-Joseph-Xavier Bidauld est un peintre paysagiste français, né à Carpentras le 10 avril 1758, mort à Montmorency, le 20 octobre 1846.


Jean-Joseph-Xavier Bidauld est le frère cadet et élève de Jean-Pierre-Xavier Bidauld, peintre de paysage et de natures mortes. Tous deux sont fils de Jean-Baptiste Bidauld, horloger-bijoutier, à Carpentras. C'est son frère qui lui donne sa première formation artistique, puis Jean-Joseph-Xavier étudie à l'École des beaux-arts de Lyon. Il est influencé par la peinture hollandaise, et un voyage à Genève lui fait découvrir les paysages de haute montagne.


Puis, après un retour en Provence, il s'installe à Paris en 1783 et travaille pour Dulac, un marchand d'art, pour lequel il copie les paysagistes des Pays-Bas (Berchem, Potter, Huë). Influencé par son compatriote Joseph Vernet, il se fait financer par son marchand d'art son voyage en Italie (1785-1790) où il peint exclusivement des paysages. Avec Pierre-Henri de Valenciennes, Jean-Victor Bertin et Boguet père, il est un des représentants du paysage néo-classique en France.


En 1800 François-Adrien Boieldieu lui a dédié l'opéra Le Calife de Bagdad.


Après son retour, il reçoit nombre de commandes officielles : en 1791, Charles IV d'Espagne lui passe commande de quatre toiles pour la Casita del Labrador au palais royal d'Aranjuez. En 1807, il peint quatre toiles pour le salon Murat du palais de l'Élysée à Paris. En 1818, il reçoit commande de deux toiles pour le château de Maisons (aujourd'hui conservées à Paris, au musée du Louvre). Enfin en 1817 puis en 1822, il réalise deux compositions pour la galerie de Diane du château de Fontainebleau.


Il est le premier paysagiste à entrer à l'Institut en 1823, et siége au fauteuil 2 de l'Académie des beaux-arts.


Il expose au Salon de Paris entre 1791 et 1844, où il remporte une médaille d'or en 1812. Défenseur du paysage historique, incapable de changer de style et de renoncer au néo-classicisme quand la mode évolua avec la nouvelle école naturaliste, il ne trouva plus de commande et mourut dans la pauvreté.


Gustave Planche, surnommé par Alphonse Karr « Gustave le cruel », eut la dent dure contre Bidauld :


— Salon de 1840 Revue des Deux Mondes, t. 22, 1840.

Par contre, Jean-Baptiste Camille Corot a témoigné de son admiration pour Bidauld.


Désiré Raoul-Rochette écrit :

— Désiré Raoul-Rochette, « Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. Bidault » du 6 octobre 1849, dans Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, 1845-1849, Paris, École des Chartes, 2008, t.VIII, p. 456-457.

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