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Jean Hugo

Jean Hugo

Jean Hugo, né le 19 novembre 1894 à Paris 16e et mort le 22 juin 1984 au mas de Fourques, à Lunel, est un peintre, décorateur, illustrateur et écrivain français.

Arrière-petit-fils de Victor Hugo et du maître de forges et ministre des Travaux publics du gouvernement de la Défense nationale, Pierre-Frédéric Dorian, petit-fils du journaliste Charles Hugo, fils du peintre Georges Hugo dit Georges Victor-Hugo et de Pauline Ménard-Dorian. Il est le frère de Marguerite, qui hérita du mas de Malherbes à Aimargues.

Il se maria une première fois civilement en 1919 avec Valentine Gross, peintre et illustratrice, et une seconde fois civilement et religieusement en 1949 avec Lauretta Hope-Nicholson (1919-2005), dont il a deux fils et cinq filles.

Le 4 septembre 1914, Jean Hugo est affecté au 36e R.I. à Caen. En avril 1915, il est promu au grade de sergent. Le 24 mai, son régiment part pour l’Artois. Il est blessé à La Targette, non loin de Neuville-Saint-Vaast. Le 11 octobre 1915, il est renvoyé au front. Le 14 novembre, il arrive à Fontaine-lès-Cappy puis à Foucaucourt-en-Santerre. Il participa à la Bataille de la Somme et à la Bataille de Verdun au cours de laquelle il fut nommé sous-lieutenant. Après les mutineries de 1917, il parvint à se faire affecter à la 1re division américaine, c'est ainsi qu'il participa à la Bataille de Cantigny près de Montdidier (Somme), en mai 1918. Son attitude courageuse fit qu'on lui décerna Distinguished Service Cross. C'est au cours de la Grande Guerre que naquit sa vocation artistique.

Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, Il était l'ami de Jean Cocteau et d'Erik Satie qui furent témoins de son premier mariage, de Raymond Radiguet, de Pablo Picasso, de Paul Éluard, de Max Jacob, de Maurice Sachs et de Blaise Cendrars, de Georges Auric, de Francis Poulenc, de Marie Bell et de Carl Theodor Dreyer (dont il dessina les décors et les costumes de La Passion de Jeanne d'Arc), de Marie-Laure de Noailles, de Louise de Vilmorin, de Frédéric Jacques Temple, de Bruno Collin, de Jacques Maritain et du père Alex-Ceslas Rzewuski, de l'abbé Arthur Mugnier, de Cecil Beaton et de Winifred Nicholson, de Denyse de Bravura, de Christian Bérard qui lui présenta Carmel Snow du magazine américain Harper's Bazaret de Fanfonne Guillierme.

Il reçut très souvent chez lui, à partir des années 1930, au mas de Fourques son ami Jean Bourgoint qu'il aida à se désintoxiquer et qui devint son confident. Il l'aida à rédiger sa correspondance. Il a dit de lui : « Dieu lui avait tout retiré, Dieu lui a tout rendu », quand Jean Bourgoint devint frère Pascal, moine de Cîteaux. Lui-même se convertit au catholicisme et se rendit à la messe quotidiennement, jusqu'à la fin de sa vie.

Dès le milieu des années 1930, il est exposé dans la galerie Pierre Colle. De nos jours, ses œuvres ont été exposées au Musée Barnes de Philadelphie, à Londres, à Tokyo, à Toronto, à Paris, à Marseille et au Musée Fabre de Montpellier. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, il illustre une édition publié en hommage à Max Jacob avec son ouvrage Le Cornet à Dés.

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