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Jean-Baptiste Debret

Jean-Baptiste Debret

Jean-Baptiste Debret, né le 18 avril 1768 à Paris où il est mort le 28 juin 1848, est un peintre d'histoire français.


Il était le frère de l'architecte François Debret et le cousin de Jacques-Louis David dont il devint l'élève. Sous l’Empire il réalisa nombre de peintures officielles pour le régime. Après la chute de l'Empire, il accepta une proposition du roi du Portugal Jean VI en exil au Brésil, et fit partie d'une mission d'artistes venus rejoindre la cour. Il est l'auteur de l'album Voyage pittoresque et historique au Brésil où il fait part de ses observations sur les coutumes du pays.


Fils de Jacques Debret, greffier à la peau au Parlement de Paris, et frère de François Debret (1777-1850), architecte, membre de l'Institut de France,
Jean-Baptiste Debret était apparenté à François Boucher et cousin de Jacques Louis David (1748-1825), chef de l'école néoclassique française. Il fit ses études au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand). Âgé de seize ans, il accompagna à Rome pendant un an Jacques Louis David qui y séjournait avec son élève Germain Drouais qui venait de gagner le prix. En 1791 il obtint le second prix de Rome, avec le tableau Regulus revenant à Carthage.


On ne trouve aucune trace de l'activité de Debret pendant la période révolutionnaire. En septembre 1792, âgé de 25 ans et quatre mois, il échappa à la levée en masse ; mais l'époque n'était pas favorable à la peinture. Les deux grands-pères de Debret étaient des entrepreneurs maçons. Il rejoignit la tradition familiale en septembre 1793, en entrant comme surnuméraire à l'École des ponts et chaussées. En janvier 1795, il fut engagé comme dessinateur de 3e classe à l'École centrale des Travaux publics (future École polytechnique) qui venait de commencer son activité ; en décembre, il remplaça un autre élève de David, François Gérard, comme instructeur de dessin. En avril 1796, son poste étant supprimé, il quitta l'École polytechnique.


Au Salon de 1799 il exposa son tableau du concours de Rome et Aristomène délivré par une jeune fille. Il travaillait simultanément à la décoration intérieure de bâtiments construits par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine. Au Salon de 1804 il exposa le tableau Le Médecin Érasistrate découvrant la cause de la maladie du jeune Antiochus. Pendant le règne de Napoléon Bonaparte il produisit des tableaux exaltant l'Empereur.


Au Salon de 1805 il exposa Napoléon rend hommage au courage malheureux, qui reçut une mention honorable de l'Institut de France, en 1808 Napoléon Ier décore à Tilsitt le grenadier Lazareff de la croix de la Légion d'honneur, en 1810, Napoléon s'adressant aux troupes et en 1812 Première distribution des croix de la Légion d'honneur dans l'église des Invalides (1812). Il travaillait aussi pour la gravure. En 1808-1809 il voyagea à Rome; il publia à son retour un médiocre recueil de dessins gravés par L. F. Petit, Costumes italiens, et de 1812 à 1813 des cahiers d'exercices de dessin.


À la fin de l'Empire, il exposa au Salon de 1814 son dernier tableau sur un thème antique, Andromède délivrée par Persée.

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Jean-Baptiste Debret Œuvres
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