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Hokusai

葛飾 北斎

Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?), né le premier jour du cycle sexagésimal du neuvième mois de l'année métal-aîné-dragon de l'ère Hōreki — probablement le 31 octobre 1760 à Edo (actuel Tokyo) — et mort au matin du dix-huitième jour du quatrième mois de l'ère Kaei, an II — probablement le 10 mai 1849 dans la même ville —, est un peintre, dessinateur spécialiste de l’ukiyo-e, graveur et auteur d'écrits populaires japonais surtout connu sous le nom de Hokusai (北斎?), ou de son surnom de « Vieux Fou de dessin ». Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, voire le mouvement artistique appelé japonisme. Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ». En 1814, il publie son Manga regroupant croquis et dessins. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831-1833) comptant en réalité 46 estampes et La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues. La couverture de la partition de La Mer (1905) de Claude Debussy reproduit notamment la Vague de Hokusai. Le peintre japonais laisse derrière lui près de 30 000 dessins.

Hokusai naît dans le quartier de Warigesui, district de Honjō (zone rurale encore connue sous le nom de Katsushika) à Edo, ancien nom de la ville de Tokyo, le premier jour du cycle sexagésimal du neuvième mois de l'année métal-aîné-dragon de l'ère Hōreki, soit le 31 octobre 1760 dans la famille Kawamura[1][réf. insuffisante]. Il est adopté vers l'âge de trois ou quatre ans par son oncle Nakajima (中島) Ise qui est un fabricant de miroirs pour la cour du shogun. Hokusai, alors appelé Tokitarō (太郎), manifeste dès lors des aptitudes pour le dessin et de la curiosité pour la peinture…

En 1773-1774, il est en apprentissage dans un atelier de xylographie et, en 1775, il grave les six dernières feuilles d'un roman humoristique de Sanchō. En 1778, il intègre l'atelier du maître Katsukawa Shunsho (1726- 1792), un peintre d'estampes ukiyo-e, spécialiste des portraits d'acteurs. C'est dans cet atelier que commence son travail d'artisan du dessin et de l'estampe aux revenus modestes. L'année suivante, il produit sous le nom de Katsukawa Shunrō une série de ces portraits très réussis. Il quitte cependant l’atelier à la mort du maître du fait de désaccord avec son successeur Shunko.

Hokusai connaît alors une période de grande pauvreté durant laquelle il étudie les techniques des écoles de Kano Yusen, Tsutsumi Torin et Sumiyoshi Naiki. Il subit aussi l’influence de l’art occidental et découvre la perspective grâce à un artiste japonais, Shiba Kokan, qui fréquente les Hollandais, seuls autorisés à amarrer à Nagasaki.

Vers 1794, il réintègre une école classique : le clan Tawaraya de l'école Rimpa. En 1795, il illustre sous le nom de Sōri le recueil poétique Kyōka Edo no Murasaki, qui lui vaut son premier succès. Le Kyōka est un court poème, pastiche de poèmes classiques dont les Japonais sont très friands. Le Char des poèmes kyôka de la rivière Isuzu, illustré par Hokusai, est le seul ouvrage de ce type traduit en français (in medias res, 2002). De 1796 à 1799 il produit un grand nombre d'albums et d’estampes en feuilles séparées, appelées surimono. C'est à la même époque qu'il adopte pour la première fois le nom de Hokusai et se donne en 1800 le surnom de Gakyōjin Hokusai, « le Fou de dessin ». En 1804, il peint, dans la cour du temple d’Edo, au moyen d’un balai et d’un seau d’encre de Chine, un daruma géant de plus de 240 m2 que l’on doit hisser jusqu’aux toits pour permettre à l’assistance de l’admirer. Il réitère cet exploit en 1817 à Nagoya.

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