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Gustave Doré

Paul Gustave Doré

Paul Gustave Louis Christophe Doré dit Gustave Doré, né le 6 janvier 1832 à Strasbourg et mort le 23 janvier 1883 à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Dominique, est un illustrateur, graveur, bédéiste, peintre et sculpteur français. Il a connu la reconnaissance internationale de son vivant.

Gustave Doré est né le 6 janvier 1832 au 5 (aujourd'hui 16) rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg.

Dès son enfance, Gustave Doré, doté d'un sens pointu de l'observation, montre un talent singulier pour le dessin. Sa grande curiosité lui permet de multiplier les croquis éclectiques (scènes intimes ou urbaines, mythologiques ou de l'Antiquité). Son imagination fertile se nourrit de lectures et d'inspirations précoces exceptionnelles pour son âge.

Ses premiers albums de dessins connus sont datés de 1842. Influencés par Grandville, des éditions Hetzel, avec Scènes de la vie privée et publique des Animaux paru en 1830, ses albums témoignent d'un professionnalisme étonnant avec la présence de page de titre, de légendes d'illustrations et de tables de matière. Avec un ton humoristique et vivace, Gustave Doré enchaîne les scènes indépendantes en utilisant l'anthropomorphisme.

En 1840, le père de Gustave Doré, Jean-Philippe Doré, polytechnicien, est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Ain et la famille Doré s'installe à Bourg-en-Bresse. Élève au Collège royal de Bourg, l’actuel lycée Lalande, il est inspiré par Cham, Grandville et Rodolphe Töpffer, l'enfant aux dons précoces est un très bon élève du collège mais il se fait encore davantage remarquer par ses caricatures et ses dessins inspirés du monde bressan qui l'entoure. Son style s'affine : son trait précédemment raide devient plus souple et plus nerveux dans des scènes plus larges et plus détaillées avec des décors de rue et des visions de foules mouvantes.

À l'âge de 13 ans, en 1845, trois lithographies issues de ces tableaux bressans imprimées à Bourg, sont ses premières œuvres publiées.

L'éditeur parisien Charles Philipon lui propose de s'installer à Paris où à partir de 1847 il suit les cours du lycée Charlemagne. Il commence à dessiner en même temps des caricatures pour le Journal pour rire à partir de 1848 de Philippon.

Sa rencontre, en 1845, à Paris avec Charles Philipon, directeur de la maison d'édition Aubert&Cie et fondateur des journaux satiriques La Caricature (interdit par les lois sur la presse de 1835) et Le Charivari est décisive. Charles Philipon propose un contrat de trois ans à Gustave Doré, âgé de 15 ans, lui permettant la réalisation d'une page hebdomadaire de dessins dans le nouveau journal le Journal pour rire conditionnée à la poursuite de ses études et à une rétribution. Gustave Doré a créé 1 379 vignettes pour ce journal.

Son espoir en devenant caricaturiste au sein de ce journal est de se faire connaître dans le microcosme parisien pour pouvoir s'imposer plus tard en tant que peintre. Rapidement, il devient le caricaturiste incontournable du journal et se distingue par son innovation graphique et son ironie tranchante. Soucieux de plaire aux milieux intellectuels et aux puissants, il prend garde de ne pas s'aventurer sur le terrain politique ou social pour éviter toute polémique. Ses dessins au journal ressemblent à ceux réalisés par ses collègues. Il se distingue en revanche dans ses récits en images où se déploie toute son innovation graphique. Durant son enfance, il avait réalisé ce type de projets avec Les Aventures de Mistenflûte et de Mirliflor ou avec Histoire de Calypso.

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