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Gerard ter Borch

Gerard ter Borch

Gerard ter Borch

Gerard ter Borch (Gerard Terburgh ou Terburg), dit le Jeune, né à Zwolle en 1617 et mort à Deventer le 8 décembre 1681, est un peintre de genre et de portraits néerlandais, actif à Münster et Amsterdam.

Gerard Terburgh est né en 1617 à Zwoll. Gerard ter Borch commença à dessiner à l’âge de huit ans et fut l’élève de son père Gerard ter Borch, dit « le Vieux » (en), peintre d’histoire distingué, qui avait visité Rome. Encouragé sans doute par Avercamp, après un court séjour à Amsterdam (1632), il étudia à Haarlem de 1632 à 1635 chez Pieter de Molyn auquel il emprunta la simplicité de compositions en même temps qu’il s’appropria les fines harmonies grises de Frans Hals.

Il visita Londres (1635), l’Allemagne, la France et l’Italie avant de s’établir à Amsterdam où il s’inspira peut-être des œuvres de Rembrandt. En 1646, il partit pour Münster où il peignit, dans la Paix de Münster, les plénipotentiaires des Pays-Bas et de l’Espagne. Il suivit l’un d'eux à Madrid, où le roi lui fit de riches présents et où il put étudier Vélazquez à qui sa manière doit beaucoup. Revenu dans sa famille, il se maria en 1654 avec une de ses nièces à Deventer, dont il devint le bourgmestre, et où les bourgeois de la ville se disputèrent l’honneur d’avoir leur portrait peint par lui.

Ter Borch a été le maître de Caspar Netscher, et il a eu une influence sur Metsu, Ochtervelt et Vermeer de Delft.

Gerard Terburgh est mort en 1681 à Deventer à l'âge de 73 ans.

Les Joueurs de trictrac (1640), actuellement à la Kunsthalle de Brême, est la plus connue de ses œuvres de jeunesse qui sont presque toutes des scènes militaires dans le style de Frans Hals. Après son retour d’Italie, il changea de style au profit des scènes plus intimes dont les personnages sont les bourgeois au milieu desquels il vivait.

Ter Borch peignait des portraits avec une rare élégance ; dans ses scènes d’intérieur, il se plaît à représenter des demeures opulentes. Il excellait à peindre les textures telles que le grain d’un tapis, l’éclat d’un vase d’argent, la transparence d’une coupe de cristal et surtout les étoffes, notamment le velours et le satin blanc. Il possédait également au plus haut point l’art de fondre les détails dans l’ensemble. Sa couleur se distingue par sa vigueur et l’harmonie de sa lumière.

Il est également celui qui a peint la fameuse Leçon de lecture (1652). Il se place dans la lignée des maîtres hollandais, en choisissant comme sujet les personnages les plus ordinaires, les scènes les plus triviales, cependant que ces personnages acquièrent une profondeur troublante.

Ses carnets de dessins comportant de nombreuses vues de la Rome antique sont considérées comme précurseurs du védutisme.

Balzac le mentionne pour illustrer le raffinement du corsaire qui a enlevé la fille du marquis d'Aiglemont dans La Femme de trente ans : « ...On voyait ça et là des tableaux de petite dimension, mais dus aux meilleurs peintres : un coucher de soleil par Gudin se trouvait près d'un Terburg... »

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