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Georges Lallemant

Georges Lallemant

Georges Lallemant, ou Lallemand, (né à Nancy vers 1575 - mort à Paris en 1636), est un peintre français d'origine lorraine, actif à Paris dans le premier tiers du XVIIe siècle. À la tête de l'un des plus importants ateliers de la capitale, il a mis notamment son talent au service des communautés religieuses de Paris. Son œuvre avait presque entièrement disparu avant les multiples découvertes survenues au XXe siècle, qui ont permis de redécouvrir un peintre encore peu connu.

Les premières années de la vie de Georges Lallemant sont très mal connues. D'après des documents postérieurs, il naît à Nancy, probablement autour de 1575. Il est issu d'une famille bourgeoise de la Lorraine évêchoise; son père, Jacques Lallemant, est marchand à Toul. Rien ne nous est connu de sa formation. S'il n'est pas fils de peintre, deux de ses frères, restés en Lorraine, appartiennent au monde des artisans, Claude Lallemant, dit Claude de Toul, maître charpentier, et André Lallemant, peintre proche de la cour ducale de Lorraine dans les premières années du XVIIe siècle.

La formation de Lallemant se déroule probablement dans la dernière décennie du XVIe siècle, à Nancy, auprès d'un maître inconnu, peut-être Claude Henriet ou de Jean de Wayembourg, les deux artistes les plus importants de l'époque en Lorraine.

Ce sont les lettres de naturalité obtenues par le peintre en 1616 qui nous apprennent que Georges Lallemant arrive dans la capitale du royaume de France vers 1601, quittant le duché de Lorraine en pleine reconstruction.

C'est probablement dans l'atelier du peintre parisien Claude Dubois (vers 1562-1604) que se place Georges Lallemant à son arrivée à Paris. À la mort de Claude Dubois, Lallemant épouse sa veuve Marie Gouffé, le 2 décembre 1605. À cette date, et jusqu'à sa mort, il habite rue Saint-Martin, à l'Aigle d'or, où il a pris la suite de Claude Dubois.

Lallemant accède à la maîtrise dans la communauté des peintres et sculpteurs de Paris le 6 février 1606.

L'activité du peintre dans cette première décennie parisienne est encore obscure. Quelques traces existent pourtant d'une production courante d'images de dévotion à destination de la petite noblesse parisienne, ainsi que de l'intervention de Lallemant, vers 1607, au couvent des Minimes de Chaillot, où il réalise des peintures dans le cloître. Surtout, la participation du peintre aux préparatifs de l'entrée royale de Marie de Médicis dans Paris, prévue le 16 mai 1610, et avortée du fait de l'assassinat d'Henri IV deux jours auparavant, apparaît comme un moment important pour la carrière du jeune peintre. Il ne nous reste qu'une description trop vague des réalisations de Lallemant qui prirent place sur les éléments d'architecture éphémère érigés dans Paris sur le parcours du cortège royal, mais la présence de Lallemant sur le chantier révèle une ascension déjà entamée dans le milieu artistique parisien.

La période voit l'affirmation de Lallemant comme peintre au service de la municipalité: il est l'auteur d'au moins un portrait collectif des échevins de la ville de Paris, en 1611, et très probablement de plusieurs autres dans les années 1610.

En juillet 1616, il obtient ses lettres de naturalité et devient ainsi sujet du roi de France.

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