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George Frederic Watts

George Frederic Watts

George Frederic Watts (né le 23 février 1817 à Londres – mort le 1er juillet 1904) est un peintre et sculpteur anglais populaire de l'époque victorienne lié au mouvement symboliste. Watts est devenu célèbre de son vivant pour ses œuvres allégoriques telles que les tableaux Hope et Love and Life.

Watts est né dans le quartier Marylebone de Londres le jour anniversaire du compositeur Georg Friedrich Haendel (ce qui explique qu'il porte le même prénom), du second mariage d'un pauvre fabricant de piano. D'une santé fragile, sa mère est décédée alors qu'il était très jeune et il a poursuivi sa scolarité à domicile avec son père qui lui donna une éducation chrétienne conservatrice mais également des bases classiques comme l'Iliade, ce qui influença son art.

Très rapidement, il montra des signes artistiques prometteurs, apprenant la sculpture dès l'âge de 10 ans avec William Behnes, étudiant avec dévouement les Marbres d'Elgin puis en rejoignant la Royal Academy comme étudiant à l'âge de 18 ans. Il début aussi sa carrière de portraitiste grâce au patronage de l'un de ses contemporains, Alexander Constantine Ionides, dont il devint plus tard un ami proche. Il attira l'attention du public avec un dessin appelé Caractacus qui était en compétition pour les peintures murales de la nouvelle Chambre du Parlement à Westminster en 1843. Watts remporta le premier prix qui récompensait sa peinture narrative sur un sujet patriotique. En réalité, Watts contribua assez peu à la décoration de Westminster mais il en conserva sa vision de monuments couverts de peintures murales représentant l'évolution spirituelle et sociale de l'humanité.

Le prix qu'il obtint lors de la compétition de Westminster lui permit en revanche de financer un long voyage en Italie à partir de 1843. Watts y resta assez longuement et devint un proche de l'ambassadeur britannique Henry Fox et son épouse Mary Augusta. Durant son séjour en Italie, Watts commença à réaliser des paysages et il s'inspira de la Chapelle Sixtine de Michel Ange ainsi que de la chapelle Scrovegni de Giotto. En 1847, alors qu'il était toujours en Italie, Watts participa à une nouvelle compétition pour la Chambre du Parlement anglais avec un tableau Alfred Incitant les Saxons pour Rencontrer les Danois en mer, sur un thème patriotique mais en s'inspirant des sculptures de Phidias.

Il quitte Florence en avril 1847 pour ce qui devait être un court retour à Londres où, en définitive, il finit sa vie. De retour au Royaume-Uni, il ne parvint pas à trouver un bâtiment lui permettant de réaliser son projet d'une grande fresque inspirée de ses expériences italiennes, même s'il réalisa en 1859 une fresque, d'environ 14 m sur 12 m sur la partie haute du mur est de la salle du Palais de justice de Lincoln's Inn et dénommée Justice, A Hemicycle of Lawgivers (Justice, un hémicycle pour le législateur) inspirée par L'École d'Athènes de Raphaël. C'est pourquoi la plupart de ses œuvres majeures dont des peintures à l'huile conventionnelles.

Dans son atelier, il rencontra Henry Thoby Prinsep, qui fut membre du conseil législatif de l'Inde britannique pendant 16 ans, ainsi que son épouse Sara née Pattle. Watts rejoignit ainsi le cercle de la famille Prinsep, avec notamment les sept sœurs de Sara parmi lesquelles Virginia, dont Watts tomba amoureux mais qui se maria en 1850 avec Charles Vicomte de Eastnor, et Julia Margaret Cameron). Finalement, en 1850, après avoir vécu dans le quartier de Mayfair à Londres, les Prinsep lui louèrent leur maison de Kensington où il vécut pendant 21 ans avec eux et leurs salons littéraires. L'un des deux seuls élèves que Watts accepta de former était le fils d'Henry Princep, Valentine Cameron Prinsep, l'autre étant John Roddam Spencer Stanhope. Sur le plan artistique, Watts exposa des peintures épiques à Whitechapel grâce à son ami Samuel Barnett et il reçut finalement une commande pour la Chambre du Parlement où il réalise, entre 1852 et 1853, Le Triomphe du Chevalier à la Croix Rouge, inspiré du poème La Reine des fées. Il effectua également un court voyage en Italie en 1853, en passant par Venise, puis, avec Charles Thomas Newton il participe aux fouilles d'Halicarnasse en 1856 et 1857, avant de revenir en Angleterre après un détour par Constantinople et les îles grecques.

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