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Fernando Botero

Fernando Botero Angulo

Fernando Botero, né le 19 avril 1932 à Medellín, est un aquarelliste et sculpteur colombien réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses depuis 1958, lorsqu'il gagne le premier prix du Salon des artistes colombiens (espagnol : Salón de Artistas Colombianos) inspiré de l'art précolombien.

S'étant lui-même surnommé ironiquement « le plus colombien des artistes colombiens[1] », il est l'un des rares peintres à connaître le succès de son vivant. Sa carrière commence réellement en 1958, lorsqu'il gagne le premier prix du Salon des artistes colombiens (espagnol : Salón de Artistas Colombianos). Sa Nature morte à la mandoline, datant de 1957, constitue la première manifestation de son œuvre inspirée de l'art précolombien et populaire.

Fernando Botero, de son nom complet Luis Fernando Botero Angulo, naît le 19 avril 1932 à Medellín, en Colombie. Il est le fils de David Botero (1895-1936) et de Flora Angulo de Botero (1898-1972) qui eurent encore deux autres garçons, Juan David (né en 1928) et Rodrigo (né en 1936). Il passe son enfance à Medellín, dans le quartier Boston, où il est remarqué pour son habileté au football et à la danse.

Fernando Botero n'a que quatre ans lorsque son père, agent de commerce qui gagnait sa vie en parcourant à cheval la région de Medellín, meurt prématurément. Aidé par un de ses oncles, sa mère continue à l'élever avec ses deux frères.

À Medellín, il fait ses études primaires à l'Antioquia Ateneo et, grâce à une bourse scolaire, il poursuit ses études secondaires au collège jésuite Bolívar. En 1944, le jeune Fernando est inscrit par son oncle, adepte passionné de corrida, dans une école taurine où il passe deux années. Il est traumatisé par cette école, y développant en effet une peur des taureaux. Cependant, il reste fasciné par l'univers de la tauromachie et ses premiers dessins ont pour objet principal des toreros et des taureaux. Il peint ainsi plusieurs tableaux ayant pour thèmes les corridas, particulièrement lors des années 1980.

Dès 1948, alors que Botero a tout juste 16 ans, ses dessins sont publiés dans le supplément dominical d'El Colombiano qui est un des journaux les plus importants de Medellín. À cette époque, les principales influences de Botero sont l'art précolombien ainsi que les œuvres des muralistes mexicains, tels que Diego Rivera (1886-1957), José Clemente Orozco (1883-1949) et David Alfaro Siqueiros (1896-1974). Ses cours en histoire de l’art lui font également découvrir les peintres européens, et notamment Pablo Picasso.

En 1949, peu de temps après avoir reçu un blâme du directeur de son collège pour des dessins de nus destinés à El Colombiano, Botero en est finalement expulsé pour avoir écrit un article sur l'art contemporain européen, « Picasso y la inconformidad en el arte » (« Picasso et le non-conformisme en art ») publié dans l'édition du 17 juillet de El Colombiano. Il termine ses études au collège San José, à Marinilla, ville proche de Medellín, puis au lycée de l'Université d'Antioquia.

En janvier 1951, il s'envole pour la capitale, Bogota, où il fréquente diverses personnalités telles que l'écrivain colombien Jorge Zalamea. Il s'intéresse également à la littérature de Pablo Neruda (1904-1973) et de Federico García Lorca (1898-1936) et s'initie au courant littéraire du réalisme magique. En juin de la même année, il y présente sa première exposition individuelle, composée de vingt-cinq dessins, aquarelles, gouaches et tableaux à l’huile, à la galerie Leo Matiz. C'est un succès car il parvient à vendre quelques toiles, ce qui l'incite à continuer et à peindre à Tolú sur la côte caraïbe ainsi que sur les îles du golfe de Morrosquillo.

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