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Étienne Hajdu

Étienne Hajdú (István Hajdú/Ștefan Hajdu)

István Hajdu, également connu sous le patronyme francisé Étienne Hajdú, né le 12 août 1907 à Torda (actuelle Turda) et mort le 24 mars 1996 à Bagneux, est un sculpteur français d'origine hongroise.

István Hajdu naît en Transylvanie, alors en Autriche-Hongrie et actuellement en Roumanie, de parents hongrois.

Après des études de 1923 à 1925 à l'École de formation professionnelle de l'industrie du bois d'Újpest puis, en 1926, pendant trois mois à l'École d'Art Décoratifs de Vienne (Autriche), il vient à Paris en octobre 1927. Il est élève (dessin de nu) durant six mois de Bourdelle à l'Académie de la Grande Chaumière puis de Paul Niclausse à l'École nationale des arts décoratifs jusqu'en 1929 et découvre les œuvres de Fernand Léger. En 1930 il se lie avec Vieira da Silva et Árpád Szenes. Naturalisé français, il accomplit son service militaire en 1931 et 1932 puis réalise en 1935 des voyages d'études en Hollande, en 1937 en Grèce et en Crête où il est impressionné par la sculpture archaïque et cycladique. Il suit à l'Université ouvrière les cours de biologie de Marcel Prenant.

Étienne Hajdu expose en 1939 avec Szenes et Vieira da Silva à la galerie Jeanne Bucher qui présente ensuite régulièrement son travail (1946, 1948, 1952, 1957). Mobilisé puis démobilisé il travaille dans une usine d'aluminium près de Tarascon puis dans une marbrerie à Bagnères-de-Bigorre. Rentré à Paris en 1945, il enseigne en 1947 la sculpture à l'atelier de Fernand Léger et réalise ses premiers reliefs en cuivre martelé en 1948. En 1950 il construit sa maison-atelier à Bagneux. Il introduit en 1952 l’aluminium dans ses reliefs et crée en 1953-54 un grand relief en cuivre rouge martelé pour le lycée Marseilleveyre. Il réalise en 1956 ses premières estampilles.

Étienne Hajdu effectue en 1962 un voyage aux États-Unis et au Mexique. Parmi ses très nombreuses expositions en France et à l'étranger, notamment à la galerie Knœdler de New York (1958) et de Paris (1963, 1965 et 1968), Étienne Hajdu expose en 1959 à Krefeld avec Alicia Penalba, en 1973 avec Juana Muller et Baltasar Lobo aux musées de Metz et du Luxembourg. En 1961 une exposition itinérante présente ses œuvres en Allemagne aux musées de Hanovre, de Dortmund, de Manheim et de Leverkusen. Le musée national d’art moderne de Paris les expose en 1973 et 1979, la fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne en 1974. En 1978 et 1979 une exposition itinérante est organisée dans les musées de Dijon, Caen, Calais, Dunkerque, Bordeaux et Sochaux. D'autres expositions sont présentées au musée Saint-Denis de Reims en 1983, au musée d’art moderne de Toulouse en 1991, à la Fondation de Coubertin en 1993.

Étienne Hajdu crée entre 1966 et 1976 un nombre important de décors et de formes pour la Manufacture nationale de Sèvres. Il illustre d'estampilles Règnes, poèmes de Pierre Lecuire (1961), Le Corps clairvoyant, poèmes de Jacques Dupin (1963) Héraclite, fragments traduits par Clémence Ramnoux (1965), Ode à la neige, poème d'Henri Pichette (1967), Le Chant des voyelles textes du "Livre des Morts" égyptien (1974). Il reçoit en 1969 le grand prix de sculpture.

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