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Albert Gleizes

Albert Léon Gleizes

Albert Gleizes

Albert Léon Gleizes

Albert Gleizes, né le 8 décembre 1881 à Paris, et mort le 23 juin 1953 à Avignon (Vaucluse), est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien français, qui fut l'un des fondateurs du cubisme et une influence sur l'École de Paris.

Albert Gleizes et Jean Metzinger ont écrit le premier traité majeur sur le cubisme, Du "Cubisme" (en), en 1912. Gleizes était un membre fondateur de la Section d'Or. Il a également été membre de Der Sturm, et ses nombreux écrits théoriques ont été à l'origine le plus apprécié en Allemagne, où en particulier au Bauhaus ses idées ont été pris en considération réfléchie. Gleizes a passé quatre années cruciales à New York, et a joué un rôle important dans l'évolution de l'art moderne en Amérique. Il a été membre de la Société des artistes indépendants, fondateur de l'Association Ernest Renan, l'un des fondateurs et participant à l'Abbaye de Créteil. Gleizes a exposé régulièrement chez Léonce Rosenberg à la Galerie de L'Effort Moderne (Paris). Il était également le fondateur, organisateur et directeur de Abstraction-Création. Des années 1920 aux années 1930 une grande partie de son énergie passe dans l'écriture (par exemple, La Peinture et ses lois (Paris, 1923), Vers une conscience plastique: La Forme et l'histoire (Paris, 1932) et Homocentrisme (Sablons , 1937). Étant l'un des principaux représentant du cubisme des Salons (1911-1914), Gleizes considère toute son œuvre ultérieure comme un développement logique de l'esthétique cubiste.

Artiste autodidacte, il compte parmi les fondateurs de l'abbaye de Créteil, avec Georges Duhamel et Charles Vildrac.

Albert Gleizes est le neveu du peintre de portraits Léon Comerre, Grand Prix de Rome en 1875. Ses premières peintures sont des paysages impressionnistes. Mais son admiration pour Paul Cézanne le pousse à rompre avec la peinture descriptive pour privilégier le plan, les volumes et bientôt la multiplicité des points de vue.

De 1911 à la Première guerre mondiale, Albert Gleizes compte parmi les principaux exposants des salons parisiens, où le cubisme, mouvement pictural inventé par Braque et Picasso en 1907, est révélé au grand public. Le salon des Indépendants de 1911, où Gleizes et ses amis peintres, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, Jean Metzinger, Jacques Villon et Robert Delaunay, sont parvenus à rassembler leurs envois, signe la naissance du « cubisme des Salons », opposé par les historiens du mouvement à celui du Bateau-Lavoir, alors peu diffusé. Jugée scandaleuse par le public et la plupart des critiques d'art à l'exception de Guillaume Apollinaire, cette exposition sera suivie jusqu'à la guerre par plusieurs autres tant aux Indépendants qu'aux Salons d'Automne, où les différents artistes exposent régulièrement leur production. Signe de l'implication de Gleizes, il cosigne avec Jean Metzinger, le premier ouvrage jamais consacré au mouvement, Du "Cubisme" (en), paru peu après l'ouverture du Salon de la Section d'Or, où Gleizes et les cubistes sont largement représentés, en octobre 1912.

La guerre met un terme brutal à cette dynamique en dispersant les différents protagonistes du mouvement.

Mobilisé, Gleizes est envoyé dans une caserne à Toul (Lorraine), où grâce à la bienveillance d'un médecin militaire, il peut continuer à peindre et à dessiner, tout en collaborant, à distance, avec Jean Cocteau, directeur de la revue Le Mot. Réformé en 1915, grâce à l'entregent de sa future épouse, Juliette Roche, fille d'un ministre influent, il quitte la France et s'installe à New York, où il retrouve Marcel Duchamp et Francis Picabia et fréquente le milieu artistique de la ville. Quelques mois plus tard, les époux Gleizes sont à Barcelone, où Albert se voit proposer sa première exposition personnelle à la galerie Dalmau à l'automne 1916.

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