{{selectedLanguage.Name}}
Se connecter Déconnexion
×

Albert Bitran

Albert Bitran

Albert Bitran est un peintre, graveur et sculpteur français né le 25 décembre 1931 à Istanbul, Turquie.

Né à Istanbul, Albert Bitran fait ses études au collège Saint-Michel d'Istanbul où il passe les bacs turcs et français. À 17 ans, il vient à Paris pour faire des études d’architecture qu’il abandonne rapidement pour se consacrer à la peinture.

Lors de la première exposition personnelle de ses œuvres géométriques, en 1951 à la galerie Arnaud, lieu de rencontre de l’avant-garde de Saint-Germain-des-Prés, il n’a que 20 ans, et il participe à de nombreuses manifestations dont la première exposition d’art abstrait de Caracas et « Divergences » à Paris au théâtre de Babylone. En 1954, il expose à la galerie Denise René, avec une préface de Henri-Pierre Roché qui lui ouvre sa prestigieuse collection et lui loue une chambre boulevard Arago où il peint.

Mais, quittant l’abstraction géométrique, Bitran s’oriente vers la peinture de recherche qu’il poursuivra toute sa vie. Il fait de longs séjours dans le Midi et ses premières études portent sur le thème du paysage, thème qu’il développera jusqu’à Naissance d’un paysage, grand collage de 1956 qui participera à l'exposition « L’Envolée Lyrique » au musée du Luxembourg en 2006.

En 1958, Albert Bitran se marie, prend la nationalité française, s’installe rue des Plantes et dans l’Aube à Rigny-le-Ferron où il a un atelier de céramique. Il fait aussi de longs séjours en Italie où il travaille et expose. À Paris, c’est surtout Jean Pollack qui montrera son travail dans de nombreuses expositions à la galerie Ariel. Dans les années 1960, Bitran développe avec les dessins, les papiers marouflés et les huiles, les thèmes de « L’Atelier » puis « Intérieur-Extérieur ». Il travaille aussi depuis 1962 la gravure et la lithographie, chez Mourlot d’abord, puis chez Bellini et Leblanc. En 1961, dans sa galerie de Copenhague, Borge Birch fait la première exposition personnelle de Bitran en Scandinavie. Et les pays du Nord où il se rendra souvent manifesteront désormais un grand intérêt pour son travail, tout comme les Pays-Bas où il exposera régulièrement, d’abord à Nova Spectra à La Haye, puis, à partir de 1971, à Amsterdam dans la galerie de Martin de Boêr.

En 1968, il emménage à rue Notre-Dame-des-Champs, à Montparnasse, où il travaillera et habitera jusqu’en 2000. À partir de 1970, il crée les « Doubles », interrogation analytique de sa peinture. « Avec Les Doubles Bitran perfectionne son piège » écrit Jean-Louis Baudry en 1973 dans sa préface de l'exposition galerie Ariel. « Le double condense les termes de l’énigme » écrit le philosophe Claude Lefort dans Bitran, ou la question de l'œil en 1975, texte repris dans Sur une colonne absente Gallimard. Comme eux d'autres amis écrivains suivront le travail de Bitran et écriront sur sa peinture: entre autres Charles Estienne, Jean Paris, Pierre Daix, Albert Memmi, Jean-Dominique Rey, Dora Vallier, Manès Sperber, Georges Borgeaud, Jean-Luc Clalumeau, Gérard-Georges Lemaire.

En 1973, il crée « Sextuor », suite de six tableaux en cycle clos, exposés selon un plan de Ricardo Porro, dans les musées en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en France, en Autriche, et qui se trouve à Toulouse, acquis par le Frac Midi-Pyrénées. Les thèmes suivants sont les « Obliques », les « Linéaires » et les « Latéraux ».

Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →


Plus ...
Albert Bitran Œuvres
Voir toutes 16 œuvres d'art